Deux récits nous sont proposés ce dimanche pour notre méditation. L'un des deux est un épisode de la vie du prophète Elie. Il y a du vent, un grand tremblement de terre, du feu. De quoi faire peur. Le second récit est celui, bien connu, où Jésus marche sur les eaux. Les disciples sont dans un bateau sur le lac, une tempête s'élève, la barque manque de chavirer. Là aussi, on a peur.
Nous allons voir successivement ces deux récits, en commençant par celui de la tempête. Nous allons examiner plus particulièrement les réactions de deux hommes qui se trouvent pris dans ces dangers. D'abord Pierre, ensuite Elie. Et nous essayerons de tirer quelques conclusions valables pour nous.
Dans l'épisode précédent, Jésus a multiplié des pains et des poissons, il les a distribués aux gens d'une grande foule — on parle de cinq mille hommes — qui était venue l'écouter. Jésus ordonne à ses disciples de partir avant lui pour traverser le lac. Il reste seul, il monte au sommet d'une de ces collines de Galilée et là il prie. Tout est calme là haut, Jésus a tout le loisir de parler avec Dieu, son Père et le nôtre. Mais en bas, c'est le contraire. Le vent s'est levé, les vagues bousculent la barque, les disciples sont en danger.
On retrouve ici le symbolisme biblique. Dans l'Ancien Testament, l'eau de source, l'eau des rivières et des fleuves est un symbole de vie. Il faut de l'eau pour vivre. Mais l'eau en masse, l'eau des mers et des lacs est, au contraire, un symbole de mort. Si on y tombe, on se noie, on meurt. En hébreu, le même mot désigne à la fois la mer et le lac. Matthieu emploie le mot mer, mais en réalité c'est un lac, le lac de Génésareth ou de Kinéreth. Le danger que représente l'eau du lac est renforcé par le vent de tempête. L'eau, les vagues plus le vent, c'est un mélange maléfique où les disciples risquent de perdre la vie. Alors il est d'autant plus étonnant que Jésus marche sur les eaux. Il y a marché sans enfoncer, sans mourir. On peut y voir un autre symbole : si Jésus peut marcher sur l'eau, cela veut dire qu'il domine le mal. Il surmonte le mal, il est plus fort que le mal.
Pierre est dans la barque, avec ses collègues disciples. Les autres poussent des cris de frayeur, parce qu'ils croient voir un fantôme. Mais Pierre, sans doute plus audacieux que les autres, veut aussi marcher sur l'eau du lac. Il veut faire comme Jésus. Il veut se mettre à la même place que Jésus. On peut dire qu'il veut se mettre à la même place que Dieu, car Dieu seul domine les eaux. Personne ne demandait à Pierre de marcher sur l'eau. Aujourd'hui, on peut glisser sur l'eau, cela s'appelle du ski nautique. Mais ce genre de sport n'existe pas du temps de Jésus. Pierre commet un acte inutile, un acte absurde, puisqu'il ne sert à rien.
Jésus le laisse faire. Il lui dit : "Viens !". Jésus ne s'oppose pas au désir insensé de Pierre. Au contraire, il l'invite à venir le rejoindre à la surface de l'eau. Jésus permet à Pierre de faire ses expériences. Celle-là sera une expérience malheureuse, elle a failli se terminer par la noyade. Pierre en sera quitte pour la peur. Parfois Dieu nous laisse faire aussi nos expériences. On apprend la vie à coups de réussites et d'échecs, et il y a des échecs coûteux. Mais Dieu nous éduque comme on éduque des enfants. Ils apprennent par eux-mêmes qu'on ne peut pas tout faire.
Pierre s'est exposé pour rien. Il a failli se détruire. Il a manqué de foi. Une traductrice de Matthieu, sœur Jeanne d'Arc, dit que Pierre est un minicroyant. Le mot est assez joli. Il dit bien les dispositions de Pierre. Pierre n'a peut-être pas manqué de foi pour se tenir debout sur l'eau. Mais il n'a pas attendu que Dieu lui demande de le faire. Il n'a pas reçu de mission particulière. Dieu ne l'a pas lancé dans une aventure difficile. Il a voulu tout faire par lui-même. Son manque de foi, c'est d'avoir voulu agir sans avoir reçu vocation de Dieu, sans que Dieu lui commande quoi que ce soit. Il s'est lancé sans Dieu et il a fallu que Jésus rattrape sa bêtise au dernier moment.
Nous allons voir successivement ces deux récits, en commençant par celui de la tempête. Nous allons examiner plus particulièrement les réactions de deux hommes qui se trouvent pris dans ces dangers. D'abord Pierre, ensuite Elie. Et nous essayerons de tirer quelques conclusions valables pour nous.
Dans l'épisode précédent, Jésus a multiplié des pains et des poissons, il les a distribués aux gens d'une grande foule — on parle de cinq mille hommes — qui était venue l'écouter. Jésus ordonne à ses disciples de partir avant lui pour traverser le lac. Il reste seul, il monte au sommet d'une de ces collines de Galilée et là il prie. Tout est calme là haut, Jésus a tout le loisir de parler avec Dieu, son Père et le nôtre. Mais en bas, c'est le contraire. Le vent s'est levé, les vagues bousculent la barque, les disciples sont en danger.
On retrouve ici le symbolisme biblique. Dans l'Ancien Testament, l'eau de source, l'eau des rivières et des fleuves est un symbole de vie. Il faut de l'eau pour vivre. Mais l'eau en masse, l'eau des mers et des lacs est, au contraire, un symbole de mort. Si on y tombe, on se noie, on meurt. En hébreu, le même mot désigne à la fois la mer et le lac. Matthieu emploie le mot mer, mais en réalité c'est un lac, le lac de Génésareth ou de Kinéreth. Le danger que représente l'eau du lac est renforcé par le vent de tempête. L'eau, les vagues plus le vent, c'est un mélange maléfique où les disciples risquent de perdre la vie. Alors il est d'autant plus étonnant que Jésus marche sur les eaux. Il y a marché sans enfoncer, sans mourir. On peut y voir un autre symbole : si Jésus peut marcher sur l'eau, cela veut dire qu'il domine le mal. Il surmonte le mal, il est plus fort que le mal.
Pierre est dans la barque, avec ses collègues disciples. Les autres poussent des cris de frayeur, parce qu'ils croient voir un fantôme. Mais Pierre, sans doute plus audacieux que les autres, veut aussi marcher sur l'eau du lac. Il veut faire comme Jésus. Il veut se mettre à la même place que Jésus. On peut dire qu'il veut se mettre à la même place que Dieu, car Dieu seul domine les eaux. Personne ne demandait à Pierre de marcher sur l'eau. Aujourd'hui, on peut glisser sur l'eau, cela s'appelle du ski nautique. Mais ce genre de sport n'existe pas du temps de Jésus. Pierre commet un acte inutile, un acte absurde, puisqu'il ne sert à rien.
Jésus le laisse faire. Il lui dit : "Viens !". Jésus ne s'oppose pas au désir insensé de Pierre. Au contraire, il l'invite à venir le rejoindre à la surface de l'eau. Jésus permet à Pierre de faire ses expériences. Celle-là sera une expérience malheureuse, elle a failli se terminer par la noyade. Pierre en sera quitte pour la peur. Parfois Dieu nous laisse faire aussi nos expériences. On apprend la vie à coups de réussites et d'échecs, et il y a des échecs coûteux. Mais Dieu nous éduque comme on éduque des enfants. Ils apprennent par eux-mêmes qu'on ne peut pas tout faire.
Pierre s'est exposé pour rien. Il a failli se détruire. Il a manqué de foi. Une traductrice de Matthieu, sœur Jeanne d'Arc, dit que Pierre est un minicroyant. Le mot est assez joli. Il dit bien les dispositions de Pierre. Pierre n'a peut-être pas manqué de foi pour se tenir debout sur l'eau. Mais il n'a pas attendu que Dieu lui demande de le faire. Il n'a pas reçu de mission particulière. Dieu ne l'a pas lancé dans une aventure difficile. Il a voulu tout faire par lui-même. Son manque de foi, c'est d'avoir voulu agir sans avoir reçu vocation de Dieu, sans que Dieu lui commande quoi que ce soit. Il s'est lancé sans Dieu et il a fallu que Jésus rattrape sa bêtise au dernier moment.
Elie (mosaïque de Ravenne) |
Voilà pour Pierre. Voyons maintenant ce qui se passe pour Elie. Nous sommes au neuvième siècle avant notre ère. Le paganisme a envahi le royaume d'Israël, le royaume qui s'est formé au nord après la rupture avec les descendants de David, qui règnent dans Juda, le royaume du sud. Le roi Akhab et sa femme Jézabel donnent le mauvais exemple. Le prophète Elie lutte de toutes ses forces contre la religion. Il veut ramener la population à la foi en Dieu, le Seigneur des Israélites. Mais la reine le prend en haine. Elle veut le faire tuer. Elie est obligé de s'enfuir pour échapper à la police. Il voyage vers le mont Horeb, l'autre nom du mont Sinaï, là où Dieu avait fait alliance avec Israël. Là, il rencontre Dieu.
Cette rencontre a lieu de façon bizarre. Elie se tient à l'entrée d'une caverne. Il se passe des phénomènes terrifiants. D'abord un vent extrêmement violent. Un vent tellement fort qu'il casse les rochers dans la montagne. Puis un tremblement de terre comme il y en a dans cette région volcanique. Elie pourrait très bien être enseveli sous un pan de montagne qui s'écroule. Et puis du feu. Cette fois, Elie risque de brûler. Mais Dieu n'est ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. Il est ailleurs. A ce moment une voix se fait entendre. On a du mal à traduire l'expression qui l'annonce. "Le bruissement d'un souffle ténu", dit la Traduction Œcuménique. La traduction du Rabbinat français a compris : "Un doux et subtil murmure". Quelque chose d'indéfinissable. Mais Elie reconnaît la voix de Dieu, qui lui parle. Le Seigneur lui donne des ordres. Elie doit repartir, il doit quitter la montagne et retourner d'où il vient. Il doit désigner un certain Hazaël comme roi de Syrie, un nommé Jéhu comme roi d'Israël, en versant de l'huile sur leur tête. Il doit aussi désigner son successeur, Elisée, qui sera prophète après lui.
Voilà la mission qu'Elie reçoit de Dieu. Elle n'est pas sans danger. Elie doit se rendre en Israël pour oindre Jéhu, mais là il peut très bien rencontrer ses ennemis, qui le tueront. Il fera le voyage de Syrie, mais le futur roi Hazaël ne croit pas en Dieu. Il peut bien se demander ce que vient faire chez lui le prophète d'un dieu inconnu, il peut le chasser avant qu'Elie puisse remplir sa mission.
Oui, Elie court des dangers, et il le sait. Mais en acceptant de les affronter, il prépare l'avenir. Jéhu, le futur roi d'Israël, luttera contre les usurpateurs et contre la religion. En tant que roi, il travaillera dans le même sens que le prophète Elie. Un nouveau roi, une dynastie nouvelle, signifient aussi une autre politique. Dans cette population gouvernée autrement, il y aura les sept mille hommes dont Dieu parle à Elie et qui, eux au moins, ne se sont pas salis au contact de la religion. Elie va préparer un nouvel avenir pour son pays. Il était arrivé au mont Horeb découragé, brisé par son échec à vaincre la religion. Mais sa mission sera également un nouvel avenir pour lui. Tout va changer.
Nos deux récits, celui de Matthieu avec Pierre, qui veut marcher sur l'eau, et celui avec Elie, que Dieu remet en route, ces deux récits nous parlent d'une lutte. Avec Pierre, c'est la lutte contre la tempête. Pierre veut rejoindre Jésus, il veut être plus fort que le vent et les vagues furieuses. Mais il le fait sans avoir reçu l'ordre de Dieu. Il le fait sans cette foi qui serait attente des instructions de Dieu, sans que rien lui ait été commandé. Et naturellement c'est un échec lamentable. Quand on veut agir par soi-même, c'est raté…
Par contre, avec Elie, on a un homme qui a perdu son enthousiasme du début. Il ne se sent plus apte à continuer son combat contre le paganisme, contre la religion. Il croit qu'il n'y a plus rien à faire. Mais c'est juste à ce moment-là, quand Elie est en plein désarroi, quand il ne compte plus sur lui
Cette rencontre a lieu de façon bizarre. Elie se tient à l'entrée d'une caverne. Il se passe des phénomènes terrifiants. D'abord un vent extrêmement violent. Un vent tellement fort qu'il casse les rochers dans la montagne. Puis un tremblement de terre comme il y en a dans cette région volcanique. Elie pourrait très bien être enseveli sous un pan de montagne qui s'écroule. Et puis du feu. Cette fois, Elie risque de brûler. Mais Dieu n'est ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu. Il est ailleurs. A ce moment une voix se fait entendre. On a du mal à traduire l'expression qui l'annonce. "Le bruissement d'un souffle ténu", dit la Traduction Œcuménique. La traduction du Rabbinat français a compris : "Un doux et subtil murmure". Quelque chose d'indéfinissable. Mais Elie reconnaît la voix de Dieu, qui lui parle. Le Seigneur lui donne des ordres. Elie doit repartir, il doit quitter la montagne et retourner d'où il vient. Il doit désigner un certain Hazaël comme roi de Syrie, un nommé Jéhu comme roi d'Israël, en versant de l'huile sur leur tête. Il doit aussi désigner son successeur, Elisée, qui sera prophète après lui.
Voilà la mission qu'Elie reçoit de Dieu. Elle n'est pas sans danger. Elie doit se rendre en Israël pour oindre Jéhu, mais là il peut très bien rencontrer ses ennemis, qui le tueront. Il fera le voyage de Syrie, mais le futur roi Hazaël ne croit pas en Dieu. Il peut bien se demander ce que vient faire chez lui le prophète d'un dieu inconnu, il peut le chasser avant qu'Elie puisse remplir sa mission.
Oui, Elie court des dangers, et il le sait. Mais en acceptant de les affronter, il prépare l'avenir. Jéhu, le futur roi d'Israël, luttera contre les usurpateurs et contre la religion. En tant que roi, il travaillera dans le même sens que le prophète Elie. Un nouveau roi, une dynastie nouvelle, signifient aussi une autre politique. Dans cette population gouvernée autrement, il y aura les sept mille hommes dont Dieu parle à Elie et qui, eux au moins, ne se sont pas salis au contact de la religion. Elie va préparer un nouvel avenir pour son pays. Il était arrivé au mont Horeb découragé, brisé par son échec à vaincre la religion. Mais sa mission sera également un nouvel avenir pour lui. Tout va changer.
Nos deux récits, celui de Matthieu avec Pierre, qui veut marcher sur l'eau, et celui avec Elie, que Dieu remet en route, ces deux récits nous parlent d'une lutte. Avec Pierre, c'est la lutte contre la tempête. Pierre veut rejoindre Jésus, il veut être plus fort que le vent et les vagues furieuses. Mais il le fait sans avoir reçu l'ordre de Dieu. Il le fait sans cette foi qui serait attente des instructions de Dieu, sans que rien lui ait été commandé. Et naturellement c'est un échec lamentable. Quand on veut agir par soi-même, c'est raté…
Par contre, avec Elie, on a un homme qui a perdu son enthousiasme du début. Il ne se sent plus apte à continuer son combat contre le paganisme, contre la religion. Il croit qu'il n'y a plus rien à faire. Mais c'est juste à ce moment-là, quand Elie est en plein désarroi, quand il ne compte plus sur lui
-même, que Dieu lui donne une autre mission. Ou bien c'est la même mission sous une autre forme. Le prophète Elie prend Dieu au mot, il lui fait confiance. La suite du récit sur Elie montrera qu'il réussira. Il n'a rien fait de lui-même, il a écouté la Parole du Seigneur, il a cru, il a su que le Seigneur était avec lui. Et il a réalisé quelque chose de positif, quelque chose de valable pour la suite de l'histoire de son pays.
Elie le prophète et Pierre le disciple nous donnent deux exemples en sens inverse de deux attitudes possibles dans nos relations avec le monde et avec Dieu. Dans le monde, il y a souvent quelque chose qui ressemble à des tempêtes. Il y a souvent des forces destructrices qui se déchaînent, qui causent des ravages et qui tuent des hommes. Il y a toujours aussi des éléments qui ressemblent au paganisme que le prophète Elie combattait.
Devant ces distorsions de l'humanité, nous pouvons rester passifs. C'est la solution de paresse, qui se cherche de bonnes raisons. Nous pouvons essayer de lutter par nous-mêmes. Nous nous jetons à l'eau comme Pierre. Mais nous nous apercevons vite que les forces que nous affrontons nous dépassent. Comment affronter les défis auxquels l'Eglise doit faire face, nos propres problèmes, les grandes questions de notre temps? Nous prenons peur, comme Pierre, et nous commençons à couler, au moins moralement. C'est raté...
Nous pouvons aussi nous dire que Dieu ne supporte pas ces débordements qui vont contre son projet pour le monde. Nous pouvons comprendre que nous sommes engagés avec lui dans une lutte qui rejoint celle d'Elie. Nos moyens sont faibles, nous le savons. Nous savons que le Seigneur ne compte pas sur nos forces, mais que nous devons apprendre à compter sur les siennes. Ce que nous ferons ne sera pas notre entreprise, mais l'entreprise du Seigneur. Et lui, le Seigneur, donnera à ce que nous essayerons de faire le succès qu'il voudra.
Elie le prophète et Pierre le disciple nous donnent deux exemples en sens inverse de deux attitudes possibles dans nos relations avec le monde et avec Dieu. Dans le monde, il y a souvent quelque chose qui ressemble à des tempêtes. Il y a souvent des forces destructrices qui se déchaînent, qui causent des ravages et qui tuent des hommes. Il y a toujours aussi des éléments qui ressemblent au paganisme que le prophète Elie combattait.
Devant ces distorsions de l'humanité, nous pouvons rester passifs. C'est la solution de paresse, qui se cherche de bonnes raisons. Nous pouvons essayer de lutter par nous-mêmes. Nous nous jetons à l'eau comme Pierre. Mais nous nous apercevons vite que les forces que nous affrontons nous dépassent. Comment affronter les défis auxquels l'Eglise doit faire face, nos propres problèmes, les grandes questions de notre temps? Nous prenons peur, comme Pierre, et nous commençons à couler, au moins moralement. C'est raté...
Nous pouvons aussi nous dire que Dieu ne supporte pas ces débordements qui vont contre son projet pour le monde. Nous pouvons comprendre que nous sommes engagés avec lui dans une lutte qui rejoint celle d'Elie. Nos moyens sont faibles, nous le savons. Nous savons que le Seigneur ne compte pas sur nos forces, mais que nous devons apprendre à compter sur les siennes. Ce que nous ferons ne sera pas notre entreprise, mais l'entreprise du Seigneur. Et lui, le Seigneur, donnera à ce que nous essayerons de faire le succès qu'il voudra.
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