lundi 30 mars 2015
jeudi 12 mars 2015
Communiqué du Scoutisme Français face à la proposition de loi votée le 12 mars à l'AN
Communiqué du Scoutisme Français face à la proposition de loi votée le 12 mars à l'AN
Sont membres du Scoutisme Français :
les Eclaireuses et Eclaireurs Unionistes de France (EEUdF), les
Eclaireuses et Eclaireurs de France (EEDF), les Eclaireuses et
Eclaireurs Israélites de France (EEIF), les Scouts et Guides de France
(SGDF), les Scouts Musulmans de France (SMF).
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La proposition de loi « visant à étendre
l’obligation de neutralité à certaines personnes ou structures privées
accueillant des mineurs et assurer le respect du principe de laïcité »,
élaborée sans concertation ni débats publics, que l’Assemblée nationale
doit examiner le jeudi 12 mars, se présente comme une application du
principe de laïcité alors qu’elle le contredit frontalement, ainsi que
toute la jurisprudence du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation.
Centenaire, le scoutisme en France rassemble
des mouvements laïques et des mouvements confessionnels. En tant que
mouvements d’éducation populaire, dont la qualité pédagogique est
reconnue, les uns et les autres reçoivent des subventions publiques.
Or l’article 2 de la proposition de loi prévoit
que les personnes morales de droit privé qui accueillent des mineurs
protégés, c'est à dire tout mineur accueilli collectivement, par exemple
dans un mouvement de scoutisme, seront soumises à une « obligation de
neutralité en matière religieuse ».
C’est la première fois que serait posé en
France le principe d’interdiction de subventions publiques à des
activités à caractère confessionnel, alors que la loi de 1905 n’interdit
que les subventions à des activités cultuelles. Il s’agirait d’une
évolution majeure des principes de la laïcité française.
Il est certes prévu que les organisations
pourront se prévaloir d’un « caractère propre » leur permettant de
bénéficier de financements publics. Mais cette condition est
stigmatisante. La liberté de religion, pourtant garantie par la
Constitution, comme la liberté de conscience, et par la convention
européenne des droits de l’homme, deviendrait un droit d’exception,
marqué par la suspicion.
Ce texte de circonstance, mal étudié, menace
les mouvements de scoutisme et, plus fondamentalement, la concorde
nationale sur un sujet sensible, sur lequel il serait raisonnable de se
garder de toute improvisation.
Nous en demandons le retrait.
mercredi 11 mars 2015
dimanche 8 mars 2015
Électron libre ou membre du corps ?
Électron libre ou
membre du corps ?
Olivier Wetter
Olivier Wetter est marié et père de 4 enfants. Licencié
en sciences naturelles, il enseigne ces branches dans un collège.
Depuis de nombreuses années déjà, il est membre
d’une église évangélique à la
Riviera Vaudoise en Suisse.
I. L’église locale : issue de la volonté de l’homme ?
« J'édifierai mon Église, contre laquelle la mort
elle-même ne pourra rien. » (Mat 16.18)
L’église locale n’est pas issue de la volonté
de l’homme et ne dépend pas des hommes. L’Église
est née de l’effusion de l’Esprit à la Pentecôte.
Elle est l’expression de la volonté directe de Dieu ; son
chef (sa tête) est Jésus-Christ lui-même. C’est
lui qui bâtit l’Église depuis plus de 20 siècles,
et rien ni personne ne pourra la vaincre. Comme Christ est à
toujours pleinement vainqueur, l’Église sera à toujours
pleinement victorieuse.
« Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église
ceux qui étaient sauvés. » (Act 2.47)
La nouvelle naissance correspond à l’entrée dans
l’Église de Jésus-Christ. La grâce de Dieu
se manifeste à un individu en lui donnant une conviction de péché,
puis la joie d’accepter le plein pardon obtenu pour nous par Jésus-Christ
à la croix. Un nouveau-né dans la foi recherche toujours
un lieu où il peut être entouré et nourri. Dans
la première Église comme aujourd’hui, les chrétiens
se rassemblent en église locale. Ce rassemblement visible est
l’expression de l’œuvre spirituelle invisible du Saint-Esprit
dans un cœur. Nul être humain ne peut le provoquer, c’est
le Seigneur qui construit et édifie.
II. L’église locale : une option ?
« Moi Jésus, j'ai envoyé mon ange pour vous attester
ces choses dans les églises. » (Apoc 22.16)
L’église locale représente la volonté de
Dieu pour ses enfants et n’est pas une option. Lorsque Jésus
parle, c’est le plus souvent par sa Parole dans le cadre des églises.
Le message de l’Apocalypse, par exemple, est transmis aux chrétiens
par l’intermédiaire des églises. Paul indiquait
à Timothée comment il devait « se conduire dans
la maison de Dieu, qui est l'Église du Dieu vivant, la colonne
et l'appui de la vérité » (1 Tim 3.15).
« Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à
l'amour et aux bonnes œuvres. N'abandonnons pas notre assemblée,
comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement,
et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour. » (Héb
10.24-25)
L’église locale est le seul lieu spirituel où
l’encouragement, l’exhortation réciproque et l’édification
mutuelle peuvent se vivre en harmonie simultanément pour toutes
les générations. Certes, cela n’est pas facile à
vivre et à pratiquer, mais si cela ne se passe pas dans l’église
locale, cela ne se produira nulle part ! Ainsi l’église
locale n’est pas une option, c’est l’expression de
la volonté même du Seigneur.
III. L’église locale a besoin de chacun de ses membres
L’église locale dépend entièrement de chacun
de ses membres pour sa croissance. Si le Seigneur bâtit, il ne
le fait qu’avec l’accord exprès et conscient des
chrétiens qu’il appelle dans une église locale précise.
Le critère de l’appartenance à une église
locale n’est pas son attractivité, ni la sympathie pour
ceux qui s’y réunissent, ni les compétences du pasteur
ou des responsables, mais l’appel personnel de Dieu !
Chaque don, chaque contribution non exercés sont une perte pour
le corps de Christ sur le plan local, c’est pourquoi la Parole
de Dieu nous pousse vers l’église locale
« Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons
le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi.
» (Gal 6.10)
« Puisque chacun a reçu un don mettez-le au service des
autres en bons intendants de la grâce si diverse de Dieu. »
(1 Pi 4.10-11)
À l’inverse, chaque membre a besoin de l'église
locale pour croître dans la foi et la connaissance du Christ..
Proverbes 18.1 nous adresse une parole acérée qui résonne
particulièrement en notre XXIe siècle : « Celui
qui se tient à l'écart, cherche plutôt ce qui lui
plaît. » Cette réciprocité du « donner-recevoir
» et du « recevoir-donner » est clairement inscrite
dans le plan de Dieu.
IV. L’église locale est appelée à persévérer
« Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé
chaque jour par les soucis que me donnent toutes les églises.
» (2 Cor 11.28)
L’église locale est appelée à persévérer
tant que le Seigneur ne montre pas clairement une autre voie. L’apôtre
Paul a connu le développement de multiples églises, mais
aussi les soucis qu’elles entraînent. « N'aie pas
peur des souffrances qui t'attendent » disait le Seigneur à
l’église de Smyrne. L’auteur de l’épître
aux Hébreux disait à ses destinataires : « Car vous
avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir
accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis.
» (Héb 10.36)
Le Seigneur indique en Matthieu 18.16-17 que la discipline concernant
les chrétiens se vit dans l’église locale. Juste
après, dans le même contexte, il souligne ceci : «
Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom,
je suis au milieu d'eux. » Plus tôt dans l’Évangile,
il encourage le « petit troupeau » à persévérer
et à se conduire de manière à glorifier le royaume
de Dieu. Nous voyons par là que l’église locale
ne peut s’éteindre qu’à la condition que ses
membres la délaissent tous définitivement. Mais l’histoire
de l’Église est remplie d’exemples d’assemblées
locales qui ont persévéré dans l’adversité
pour ensuite être à nouveau riches pour le Seigneur. Ce
ne sont pas les difficultés qui ruinent une église, mais
plutôt les divisions, ou l’infidélité spirituelle,
voire la légèreté de ses membres.
Ce rappel des racines et de la destinée de l’église
locale a pour but de nous encourager dans les circonstances que notre
assemblée locale pourrait vivre et aussi de nous interpeller
nous-mêmes, chacun des membres de cette assemblée.
Donnons maintenant quelques perspectives possibles pour notre assemblée
!
V. Conclusion : perspectives et engagement personnel
Le Seigneur ne peut compter que sur nous pour la continuation de l’Église.
Parfois il nous met à l’épreuve en permettant le
départ de plusieurs. C’est donc à nous de prendre
conscience de notre situation locale, puis à nous aussi de prendre
position envers l’assemblée en nous y engageant pleinement.
Je propose aux responsables de votre église locale de préparer
un papier qui résume la position de plusieurs dans votre église,
dont la leur, et de le distribuer à chacun. Ainsi, chacun pourra
définir devant le Seigneur, et l’appel qu’il a reçu
et sa décision personnelle.
L’église que je fréquente a particulièrement
besoin de soutien. Le Seigneur m’appelle à m’engager
résolument envers cette assemblée locale. Je souhaite
contribuer à la vie de cette église de toutes mes forces,
en fonction de la situation personnelle particulière que le Seigneur
m’accorde. J’apporterai à l’église dont
je suis membre, un soutien spirituel et pratique, ainsi que financier,
selon mes possibilités. Conscient qu’aucune assemblée
n’est parfaite, je souhaite participer à l’avancement
spirituel et l’édification commune des frères et
soeurs qui se réunissent dans cette église. C’est
ma décision prise aujourd’hui avec l’aide du Seigneur.
Revue Promesses n°159, janv-mars 2007
lundi 2 mars 2015
Les électeurs français se prononceront prochainement lors des
élections départementales. La Bible distingue clairement
le domaine spirituel (celui de l'Eglise) et le domaine politique (Gal
4.26, Rom 13, 1 Tim 2.2...)
Fidèle à la Parole de Dieu, notre église ne s'immisce donc pas en politique et laisse ses membres libres de leur vote.
Les éventuelles prises de positions politiques d'autres églises ou mouvements se réclamant du christianisme ne nous engagent en aucune manière.
Ces principes étant posés, il faut souligner que, si le vote est un droit, il est aussi un devoir. Il est donc aussi souhaitable que les chrétiens se montrent bons citoyens et participent au vote, en apportant leur voix aux candidats qu'ils estiment en conscience être les plus qualifiés.
Fidèle à la Parole de Dieu, notre église ne s'immisce donc pas en politique et laisse ses membres libres de leur vote.
Les éventuelles prises de positions politiques d'autres églises ou mouvements se réclamant du christianisme ne nous engagent en aucune manière.
Ces principes étant posés, il faut souligner que, si le vote est un droit, il est aussi un devoir. Il est donc aussi souhaitable que les chrétiens se montrent bons citoyens et participent au vote, en apportant leur voix aux candidats qu'ils estiment en conscience être les plus qualifiés.
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