dimanche 22 juin 2008

Romains 6.1-11


Rom 6:1 Que dirons-nous donc? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde?
Rom 6:2 Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché?
Rom 6:3 Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés?
Rom 6:4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
Rom 6:5 En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,
Rom 6:6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
Rom 6:7 car celui qui est mort est libre du péché.
Rom 6:8 Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui,
Rom 6:9 sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n'a plus de pouvoir sur lui.
Rom 6:10 Car il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit.
Rom 6:11 Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ.




« Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous sous le péché afin que la grâce abonde ? ». Paul répond ici à une question que certains posaient sans doute : « peut-on pêcher, puisque la grâce abonde ? La réponse de l’apôtre est claire : « absolument pas !! »

La raison la plus important pour cela se trouve au v.5 « si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne ». Ce que Paul évoque n’est pas toujours facile à saisir : nous sommes unis à Christ. Pour Dieu, sa mort est notre mort. Voilà pourquoi, quand Paul demande au v.2 « nous qui sommes morts au péché, comment vivrions nous encore dans le péché », il se réfère en fait à notre mort avec Christ sur la croix. C’est un évènement historique, qui nous est appliqué par la foi. Quand est-ce que nous sommes morts au péché ? Il y a plus de 2000 ans, à Golgotha !
Le verset 6, qui nous dit que notre vieil homme a été crucifié avec Christ évoque cette même réalité. Le vieil homme, c’était moi quand j’étais rebelle, pécheur, éloigné de Dieu. Ce vieil homme est mort, il a été crucifié. « J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » (Gal 2.20).
Et encore, au v.8, nous sommes morts avec le Christ.
L’enseignement fondamental de ces versets, c’est l’union du croyant avec Jésus. Cela nous renvoie à un verset du chapitre 5, que nous avons vu la semaine dernière, le verset 18 qui nous explique que de même que le péché s’est répandu par l’union avec Adam, la justification est rendue possible par l’union avec Christ. Ce que Paul fait dans notre passage, c’est de transposer cette vérité du domaine de la justification à celui de la sanctification.

Mais il faut expliquer le v.2 « comment vivrions-nous encore dans le péché ? ». Est-ce que Paul veut dire qu’une fois convertis, nous ne péchons plus ? Non, c’est autre chose. Paul dit : « nous ne pouvons plus vivre dans le péché », il ne dit pas, « nous ne péchons plus ». Il y a là une nuance fondamentale. Le v.6 dit que nous ne sommes plus esclaves du péché. Oui, je vais encore broncher de diverses manières, oui, nous allons encore pécher, mais le péché n’est plus le maître de nos existences !(v.14) Nous sommes libres du péché !

Appliquons-nous donc à avoir toujours à l’esprit notre union avec Christ : c’est elle qui définit notre véritable identité. C’est en elle que nous sommes libérés du péché, à la fois dans sa condamnation et dans son pouvoir. C’est elle qui doit être la fondation de la vie sainte à laquelle nous sommes appelés, pas nos propres efforts.

Souvenons nous aussi qu’il y a dans la vie une dimension de déjà et pas encore. Nous sommes déjà pardonnés, justifiés, libérés et rendus capables de résister au péché dans nos vies. Mais dans notre existence quotidienne, nous sommes appelés à parfaire cela. « Non, certes, je ne suis pas encore parvenu au but, je n’ai pas atteint la perfection, mais je continue à courir pour tâcher de saisir le prix. Car Jésus-Christ s’est emparé de moi » (Phil 3.12)

Le christianisme repose sur un grand échange : Christ a pris notre condamnation et notre péché, il nous donne sa vie et sa justice est vue comme étant la nôtre. Tâchons donc de réaliser toutes les implications de notre position en Christ. Ce n’est pas à nous de chercher à nous élever, à nous améliorer. Ce que nous devons faire, c’est manifester la réalité de ce grand échange en reconnaissant ce que nous sommes en Jésus-Christ. "Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus Christ. " (v.11)

T.C.


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