dimanche 14 avril 2013

LUC 24.13-17

Prédication du Pasteur Poillet, Eglise Luthérienne de Mulhouse.

Chers amis,
Le jour de Pâques, ce n’est pratiquement Pâques pour personne à Jérusalem, en ce sens que tout le monde ignore le grand événement qui vient de se produire
Ce jour-là, la conversation devait principalement tourner autour de la crucifixion de Jésus et du sépulcre vide ; les Juifs avaient d’ailleurs fait courir le bruit que les disciples avaient enlevé le corps du crucifié.
De là le désarroi des disciples, en particulier de ces deux qui sont en train de se rendre à Emmaüs, à une douzaine de kilomètres de Jérusalem.
Comment voulez-vous qu’ils se réjouissent de Pâques alors qu’ils ignorent ce qui s’est passé ? Quand on ignore le miracle, c’est comme si le grand événement n’avait pas eu lieu !
C’était donc plutôt mal parti pour ces disciples.
Heureusement que Jésus veille et qu’il est venu raviver leur foi !
Voyons

Comment le ressuscité va maintenant « ressusciter » aux yeux des disciples

En effet,
  1. Ces deux-là sont bien éloignés de Pâques
  2. Mais tout en cheminant avec eux, Jésus va les conduire à Pâques
  3. Si bien qu’ensuite, ils iront eux-mêmes annoncer la nouvelle aux autres

  1. Les disciples sont bien éloignés de Pâques

Ce jour même, deux disciples allaient à un village nommé Emmaüs, éloigné de Jérusalem de soixante stades ; et ils s’entretenaient de tout ce qui s’était passé. Pendant qu’ils parlaient et discutaient, Jésus s’approcha, et fit route avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
En cette fin d’après-midi, ces deux hommes rentrent chez eux. Ah ! Si vous pouviez voir leur mine ! La tristesse, le doute, la souffrance, le désespoir se lisent sur leur visage.
Pourquoi ? A cause des événements dramatiques de ces derniers jours, savoir la disparition de Jésus : ils ont perdu leur Sauveur, et avec lui, toutes leur joie et leurs espérances.
Tandis qu’ils ruminent de bien tristes pensées, un inconnu vient se joindre à eux. C’est Jésus ; mais – comme Luc l’indique – leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Vous comprendrez pourquoi : le Seigneur voulait les conduire à la résurrection sur la seule base des Ecritures.
Mais tout de même, quelle ironie : ils pleurent la disparition de celui-là même qui se tient vivant à leur côté ; ils sont épouvantés à l’idée de la mort alors que la vie est en train de cheminer avec eux !
- De quoi vous entretenez-vous en marchant, pour que vous soyez tout tristes ?
- L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui séjournant à Jérusalem ne sache pas ce qui y est arrivé ces jours-ci ?
- Quoi ? leur dit-il.
Les disciples ont dû penser : « Drôle de question ! Depuis vendredi, on ne parle de cela à Jérusalem ; et il n’est au courant de rien ! … Ni de la crucifixion de celui qui passait pour un grand prophète, - et même pour le Sauveur d’Israël, ni de la disparition de son corps ! »
Quel malheur que la disparition de cet homme qui avait suscité tant d’espérances, fait tant de miracles, prononcé de si beaux discours de vie et de bonheur éternel, … et qui s’est laissé cloué sur une croix comme le dernier des malfaiteurs …
Nous espérions que c’est lui qui délivrerait Israël. Mais avec tout cela, voici le 3e jour que ces choses se sont passées.
‘Nous espérions…’ ; toute leur désespérance est contenue dans ces deux mots …
Il est vrai que les disciples avaient été surpris par le récit des femmes qui, tôt le matin, avaient trouvé le sépulcre vide et prétendu qu’un ange leur avait annoncé que le Seigneur était ressuscité ; mais quel crédit accorder à des femmes troublées par l’émotion et la peur ?
Quel triste tableau que celui de ces deux disciples en ce radieux jour de Pâques…

Chers amis !
Qu’en est-il de nous, qui sommes aussi des disciples de Jésus et qui pour la plupart le connaissons depuis longtemps, qui sommes familiarisés avec le récit de la crucifixion et de la résurrection ?
Sommes-nous toujours aussi joyeux que cela et remplis de la certitude de la vie et de la résurrection ? Je crois qu’honnêtement, nous devons confesser qu’il nous arrive aussi de ressembler aux disciples d’Emmäus… avec leur triste mine.
Bien sûr, nous protestons de notre foi… Mais que penser, quand nous nous laissons assaillir par le doute ou envahir par un sentiment d’absence, d’abandon ou même de disparition de Jésus ? Ne nous comportons-nous pas alors comme si Jésus était encore mort, ou comme si Pâques n’était qu’une légende ?
Que dire de nos craintes dans la vie ou face à la mort, ou des doutes concernant la vie après la mort ? Peut-être même le sentiment du péché nous angoisse-t-il encore ? Ces peurs et ces doutes ne sont-ils pas une manière de renvoyer Jésus dans le sépulcre, de l’enterrer à nouveau ?
Il n’y a rien de vraiment étonnant à tout cela : les doutes et les craintes proviennent du vieil homme qui habite encore en nous. Il n’empêche que cela peut être dangereux pour la foi.
Heureusement qu’il y a Jésus, qu’il est bien vivant, et que chaque fois que cela va mal, il s’approche de nous pour nous demander ce qui ne va pas, pour nous offrir de faire un bout chemin ensemble, afin de nous redonner joie et espérance.
N’est-ce pas ce que nous le voyons faire avec les disciples d’Emmaüs qu’il accompagne sur leur triste chemin ? Voyez que

2. Tout en marchant avec eux, il est a conduit à Pâques

O hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’on dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses et qu’il entre dans sa gloire ?
Jésus met immédiatement le doigt sur la vraie cause de leur tristesse : elle vient de leur lenteur à croire et de leur mauvaise lecture de la Bible : ou bien ils n’ont pas assez lu les Ecritures ; ou bien en lisant, ils n’ont pas compris ; ou encore – plus vraisemblablement – ils n’ont pas cru ce qu’ils ont lu, parce que cela paraissait incroyable.
O hommes sans intelligence !
Le Seigneur ne veut pas dire qu’ils sont bêtes ou que leur QI est faible. Non, ils sont peut-être même très intelligents. Mais tous ceux qui ne lisent pas la Bible ou qui la lisent sans croire ce qu’elle dit sont « sans intelligence » ; parce qu’ils continuer d’ignorer des vérités fondamentales concernant Dieu, le pardon, la résurrection, la vie future… Si tu ne connais pas ces vérités-là, tu as beau être Dr. ès science ou un Prix Nobel : tu es un « homme sans intelligence ».
Ces disciples sont surtout « sans intelligence » parce qu’ils n’ont rien compris à la croix. Pour eux, ce qui vient d’arriver est une catastrophe ; leur Maître a lamentablement échoué ; c’est la honte, pour lui, pour eux ! Ils n’arrivent pas à comprendre que celui qu’ils considéraient comme le Fils de Dieu et le Sauveur d’Israël ait pu finir sa carrière de cette manière…

Tout en cheminant, Jésus parle et s’applique à leur faire comprendre que cette mort n’était pas un accident, mais une nécessité ; pas un malheur, mais un événement éminemment positif, puisque le monde a ainsi été libéré du péché, de la mort et du diable.
Voilà des vérités qu’ils auraient dû connaître puisqu’elles sont clairement exprimée dans les Ecritures de l’Ancien Testament : la mort du Christ constitue la clé de voûte du plan de salut de Dieu.
Jésus entreprend alors de leur expliquer patiemment les choses :
Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses et entre dans sa gloire ? Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
Il est vrai que Jésus leur avait annoncé qu’il entrerait dans sa gloire ; et il est vrai aussi qu’il leur avait promis de les emmener dans son Royaume céleste : c’est pour cela qu’il est venu dans le monde.
Mais il avait bien précisé que le chemin de la gloire passerait nécessairement par la honte, le mépris, les souffrances et la mort.
Jésus, pour sa part, n’aurait évidemment pas eu besoin de passer par là pour entrer dans sa gloire. Mais il devait passer par là pour sauver les hommes, pécheurs de nature, placés sous la colère de Dieu et parfaitement indignes d’accéder au Ciel.
Puisque les hommes sont incapables de se débarrasser de leurs péchés, il a bien fallu qu’un autre le fasse : le Fils de Dieu l’a fait, en devenant homme, en souffrant et en mourant sur une croix.
Jésus démontre maintenant que tout était annoncé d’avance :
Commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
Luc ne donne pas la liste des passages que Jésus a cités. Mais étant donné qu’ils ont bien cheminé deux heures ensemble, il a eu le temps de leur en expliquer pas mal :
- A commencer par Esaïe 53 :
* Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées ; c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé ; et nous l'avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités. Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Voyez que le prophète n’a pas seulement annoncé les souffrances du Christ, mais en a aussi expliqué la raison et la nécessité …
* Puis le Seigneur leur a peut-être rappelé l’épisode du serpent d’airain que Moïse, dans le désert, avait dû accrocher sur un poteau : en le regardant, tous ceux qui avaient été mordus par des serpents guérissaient. N’était-ce pas là déjà l’image de la croix vers laquelle il suffit d’orienter ses regards avec foi pour guérir des morsures du diable ?
* Il y a aussi le fameux psaume 22, stupéfiant de précision :
Une bande de scélérats rôdent autour de moi. Ils ont percé mes mains et mes pieds (...) Ils observent, ils me regardent ; ils se partagent mes vêtements ; ils tirent au sort ma tunique.
* Et Jésus n’a certainement pas manqué de leur citer le psaume 16 qui annonce sa résurrection ; on y entend le futur Sauveur dire à Dieu : Tu n’abandonnera pas ton Saint à la décomposition.

Et voilà, chers amis ! Nous sommes déjà arrivés à Emmaüs !
Comme le temps passe vite quand on converse, surtout quand il s’agit de choses aussi intéressantes, aussi prenantes. Mais voyez que tandis que les disciples ont emmené Jésus à Emmaüs, lui est a conduits à Pâques !
Comme le Seigneur fait mine de partir, ils lui demandent : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est sur son déclin.
Ces deux-là ont le sens de l’hospitalité ; mais surtout, ils ont surtout envie de l’entendre encore, tant ses paroles les ont touchés et consolés : Notre cœur ne brûlait-il pas au-dedans de nous lorsqu’il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ecritures ?
Reste avec nous… Ils brûlent d’envie de savoir qui est cet étranger... qui leur rappelle quelqu'un.
Jésus ne restera pas plus longtemps anonyme : lorsqu’il rompt le pain à table, qu’il rend grâce et le distribue, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent. Mais il disparut de devant eux.
Ainsi, après avoir amené les disciples à voir le ressuscité avec les yeux de la foi, Jésus leur a aussi permis de le voir avec les yeux de leur visage. En disparaissant brusquement, il fait un nouveau miracle qui confirme que c’était bien, Lui, Jésus, vivant et ressuscité !

Chers amis,
Lorsqu’il nous arrive d’être tristes comme les disciples d’Emmaüs, Jésus nous fait aussi la grâce de se joindre à nous sur le chemin de la vie pour nous parler, nous consoler, nous redonner joie et espérance.
A nous aussi, il nous reproche notre lenteur à croire, peut-être notre paresse à lire ou à écouter sa Parole, notre tendance à trop écouter notre raison humaine ; bref, à nous comporter en « hommes – ou femmes – sans intelligence » ou à nous laisser effrayer par toutes sortes d’événements, au lieu de lui faire confiance.
Comment Jésus procède-t-il pour nous rendre la joie ? Eh bien ! Il nous ramène à l’Ecriture, nous explique la signification de la croix, nous conforte dans la certitude de sa résurrection, à l’aide de passages bien choisis de l’Ecriture, comme par exemple celui sur lequel nous nous penchons en ce moment…
Jésus parle un langage très direct et percutant : « Regarde la croix : c’est à cause de toi que j’ai été crucifié ; mais c’est aussi pour toi que je l’ai été, pour te sauver, pour expier tes péchés et t’offrir le pardon. Regarde maintenant le sépulcre vide : c’est ainsi que sera ton tombeau, au Dernier Jour, parce que tu ressusciteras des morts ; car ma résurrection, c’est aussi la tienne ».
Chers amis ! Ces paroles ne brûlent-elles pas aussi dans notre cœur ? Ne nous donnent-elles pas des forces nouvelles pour la vie au quotidien ? Ne sont-elles pas de nature à dissiper la peur de la mort ?

Il est vrai que nous ne voyons pas Jésus marcher à nos côtés.
Mais je vous dirais que les disciples d’Emmaüs ne l’ont pas vu non plus, puisque leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Ce qui les a conduit à la foi, ce n’était donc pas tellement la personne qui leur a parlé, mais ce sont les paroles que cette personne a prononcées.
De la même manière, il y a des personnes qui s’approchent de nous sur le chemin de la vie pour nous parler des choses de la foi. Ce peuvent être des parents, des amis chrétiens, des frères et sœurs dans la foi, un pasteur ; peu importe la personne : du moment que cette personne nous dit la Parole de Dieu, c’est comme si Jésus lui-même nous parlait. En ce sens, c’est Jésus qui vous parle en ce moment, puisque ce que je prêche, je ne l’ai pas inventé : ce sont les Paroles du Seigneur.
C’est bien pour cela que cette Parole brûle dans nos cœurs, nous console, ravive la joie de Pâques, nous remplit de paix et d’espérance dans la certitude de la résurrection pour la vie éternelle ; car c’est la Parole de Dieu..
N’avez-vous pas aussi envie de dire : Reste avec nous, Seigneur ; ta compagnie nous est tellement agréable. Reste avec nous, surtout aussi au soir de notre vie.
Voyons enfin

3. Comme les disciples courent à Jérusalem pour annoncer Pâques aux autres.

Que vont-ils faire maintenant qu’ils ont vu le Christ Ressuscité ? Vont-ils tranquillement aller au lit et faire dodo ?
Vous n’y pensez pas, après une telle expérience : ils s’en retournent immédiatement à Jérusalem pour annoncer la nouvelle aux autres.
Nous sommes le soir. Ils viennent de faire deux heures de marche. Pourtant, ils ne ressentent plus la fatigue de la journée : la formidable nouvelle les dynamise et leur donne des ailes.
Je vais maintenant vous demander de vous souvenir de quelque chose de triste : du dernier enterrement auquel vous avez assisté. Quel effet cela vous ferait-il si la personne, que vous avez accompagnée au cimetière, devait maintenant entrer vivante dans cette Eglise ! Sur le moment, vous seriez frappés de stupéfaction ; mais ce moment passé, vous ne pourriez résister à l’envie d’aller crier l’incroyable nouvelle dans la rue pour inviter les gens à venir voir !
Mais c’est exactement l’expérience qu’ont vécu les disciples d’Emmaüs, et j’essaie de vous faire ressentir l’énorme choc et l’émotion des disciples quand ils réalisent que celui qui était à table avec eux et qui avait marché avec eux était… Jésus revenu à la vie !
Arrivés à Jérusalem, ils retrouvent leurs frères et soeurs réunis dans une pièce fermée à clé.
Mais c’est eux qui vont avoir une surprise, car on leur annonce : Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon ! Ainsi, à Jérusalem, on est déjà au courant, car Jésus était apparu à Pierre !
Voilà donc que les témoignages au sujet de la résurrection se multiplient :
- D’abord, au matin de Pâques, il y a eu celui des femmes qu’on n’avait pas vraiment pris au sérieux.
- Ensuite celui de Pierre.
- Maintenant celui des deux disciples d’Emmaüs
- Et en point d’orgue, Jésus lui-même, dans quelques instants, va apparaître à tous dans cette pièce !
La nouvelle de la résurrection explose !
C’est Pâques depuis le matin. Mais pour les disciples, Pâques, c’est seulement maintenant, en cette fin de journée, puisque enfin, ils savent ce que pourtant ils auraient dû savoir : que Jésus est revenu à la vie.
De Jérusalem, la grande nouvelle va courir à travers le monde entier, portée par la ferveur et par la joie des disciples. Et c’est ainsi qu’elle est parvenue jusqu’à nous !

Chers amis !
Au travers des nombreux témoignages de la Bible, Jésus s’emploie continuellement à affermir en nous la conviction qu’il est vraiment ressuscité : il faut que cette notion de résurrection devienne pour nous et en nous quelque chose d’absolument concret, de présent, de réel, une vérité avec la laquelle nous vivons et que gardons constamment à l’esprit. Car c’est sur le miracle de Pâques que se base aussi celui de notre propre résurrection.
C’est ainsi que l’annonce de Pâques sera réellement source d’une joie profonde ; et elle nous nous donnera des ailes pour l’annoncer autour de nous et la partager.
La partager avec qui ?
En premier avec nos proches. Mais aussi avec nos frères et sœurs dans la foi ; c’est pour cela que « nous courrons » – si je puis dire – à l’Eglise ; non pour nous y faire voir ou pour faire plaisir à Dieu ou au pasteur, mais pour entendre la Parole, et partager la joie de Pâques.
Un partage très important ; car à l’Eglise, nous rencontrons d’autres personnes à qui Jésus est apparu vivant – comme à nous – dans les Ecritures ; des personnes qui comme nous partagent la même foi et la même espérance : cela fait du bien que de se retrouver entre croyants, pour louer Dieu ensemble et chanter à la gloire du Ressuscité !
Nous nous sentirons bien sûr aussi poussés à partager cette nouvelle avec des non-croyants.
Il est vrai que là, notre ardeur se trouve quelque peu refreinée par l’indifférence et souvent l’hostilité du monde ; d’un monde qui célèbre Pâques lui aussi, mais à sa manière. Car de quoi entend-on parler ? De week-end de Pâques, de congé de Pâques, de repas de Pâques, de lapin de Pâques, d’œufs de Pâques ; de « tout de Pâques », sauf de ce qui constitue l’essence de Pâques : la résurrection.
Malgré les réactions trop souvent négatives, nous devons persévérer, puisque nous avons la promesse de Dieu que sa Parole ne reviendra pas à Lui pas sans effet.

Chers amis !
Tout particulièrement en ce temps de Pâques, la rencontre avec le divin Ressuscité nous remplit de joie et nous pousse à proclamer autour de nous la glorieuse nouvelle de la vie véritable qui est en Jésus-Christ !
Prions notre aimable Compagnon de voyage de continuer de marcher à nos côtés sur le long chemin de la vie jusqu’à notre heureuse arrivée à Jérusalem, la Jérusalem céleste ! Amen

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