Et il me montra la ville
sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’au près de Dieu, ayant
la gloire de Dieu. 11 Son éclat était semblable à celui d’une
pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme
du cristal. 12 Elle avait une grande et haute muraille. Elle
avait douze portes, et aux portes douze anges, et des noms écrits,
ceux des douze tribus des fils d’Israël: 13 à l’orient
trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à
l’occident trois portes. 14 La muraille de la ville avait
douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de
l’Agneau.
15 Celui qui me
parlait avait pour mesure un roseau d’or, afin de mesurer la ville,
ses portes, et sa muraille. 16 La ville avait la forme d’un
carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la
ville avec le roseau, et trouva douze mille stades; la longueur, la
largeur et la hauteur en étaient égales. 17 Il mesura la
muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d’homme,
qui était celle de l’ange.
22 Je ne vis point
de temple dans la ville; car le Seigneur Dieu tout-puissant est son
temple, ainsi que l’Agneau. 23 La ville n’a besoin ni du
soleil ni de la lune pour l’éclairer; car la gloire de Dieu
l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau.
Chers
frères et soeurs,
Nous
continuons aujourd'hui notre parcours dans le livre de l'Apocalypse.
Si vous étiez là dimanche dernier, vous vous êtes sans doute rendu
compte que notre texte de ce matin répète en partie celui de la
semaine dernière. C'est toujours la vision du ciel qui a été
accordée à Jean. Mais pas qu'à lui, puisque l'Esprit Saint l'a
inspiré pour qu'il écrive le dernier livre de la Bible, qui est
comme les autres destiné à notre instruction et à notre
encouragement, même si c'est un livre souvent difficile à
comprendre. Comme celui de la semaine dernière notre texte de ce
matin nous parle de la nouvelle Jérusalem. Nous l'attendons en
sachant deux choses:
ses
portes sont ouvertes
la
gloire de Dieu brille sur elle
Au
début de notre passage, nous voyons Jean « transporté en
esprit au sommet d'une grande et haute montagne ». Jean est
transporté en esprit par ce que la vision qu'il va recevoir est une
vision spirituelle, qui n'est pas du domaine du matériel pur. Nous,
aussi, nous devons apprendre à considérer ce que nous vivons avec
le recul que nous donne la foi. Jean est sur une montagne et il
contemple. Cela nous rappelle Moïse qui, sur une montagne, a pu
contempler le pays promis avant de mourir. Cela nous montre à quel
point les choses de l'Ancien Testament sont très souvent des
préfigurations matérielles des réalités spirituelles de la
Nouvelle.
La
vision qui est donnée à Jean est trop grande pour être contenu par
des paramètres humains. Jean voit de nouveau la Nouvelle Jérusalem
(nous en avons parlé la semaine dernière, le sermon est sur le
blog) et il en donne une description très concrète:
Elle
avait un grande et haute muraille. Elle avait douze portes et sur les
portes douze anges. (v.12)
Une muraille. A quoi ça sert? A protéger. Nous avons vu dimanche dernier, que ce qui caractérise avant tout la Nouvelle Jérusalem, c'est la présence de Dieu. En fait, en forçant un peu le trait on pourrait dire que là où Dieu est présent, la Nouvelle Jérusalem est déjà présente. Et bien, les murailles nous montrent que si Dieu est avec nous, nous sommes en sécurité. « Le Seigneur est mon roc, ma forteresse et mon libérateur. Il est mon Dieu, le rocher où je me réfugie, mon bouclier, l'arme de ma victoire, ma citadelle ». Ainsi parle David dans le psaume 18, et un chant que nous connaissons bien nous permet de proclamer « c'est un rempart que notre Dieu, une retraite sûre ». Etes-vous fatigués des agressions de la vie? Allez vers le Seigneur!
Une muraille. A quoi ça sert? A protéger. Nous avons vu dimanche dernier, que ce qui caractérise avant tout la Nouvelle Jérusalem, c'est la présence de Dieu. En fait, en forçant un peu le trait on pourrait dire que là où Dieu est présent, la Nouvelle Jérusalem est déjà présente. Et bien, les murailles nous montrent que si Dieu est avec nous, nous sommes en sécurité. « Le Seigneur est mon roc, ma forteresse et mon libérateur. Il est mon Dieu, le rocher où je me réfugie, mon bouclier, l'arme de ma victoire, ma citadelle ». Ainsi parle David dans le psaume 18, et un chant que nous connaissons bien nous permet de proclamer « c'est un rempart que notre Dieu, une retraite sûre ». Etes-vous fatigués des agressions de la vie? Allez vers le Seigneur!
Jean
nous dit aussi que
la Nouvelle Jérusalem a des portes.
On peut passer par ces portes pour y entrer: on n'a pas à escalader
ses hauts murs. Les anges accueillent ceux qui ont achevé leur
pélerinage terrestre et vont accèder à la Cité Sainte. La ville
compte douze portes: 3 à l'est, 3 au nord, 3 au sud et 3 à l'ouest
qui portent les noms des douze tribus d'Israël. Le chiffre 12
revient d'ailleurs constamment dans la description de Jean. Ainsi, la
ville a la forme d'un cube de 12000 stades (au passage, peut-être
que votre Bible traduit 2200 km: c'est utile en termes de
compréhension, mais cela vous fait manquer le fait que les
dimensions de la ville sont de 12: le nombre du peuple de Dieu x 1000
le chiffre de l'accomplissement). De la même façon, certaines
traductions nous disent que la muraille fait 72 mètres de hauteur.
C'est intéressant, mais je préfère savoir que c'est 144 coudées
(12x12). Au passage, nous percevons bien là que ces mots n'invitent
pas à une interprétation littéraliste!
Tout
cela nous rappelle le Tabernacle de l'Ancien Testament. Lui aussi
était de forme cubique, et lui aussi était entouré des 12 tribus
d'Israël. Et encore une fois, le Tabernacle était le symbole de la
présence Dieu!
Nous
avons en fait ici une fusion de l'Ancien et du Nouveau Testament.
Jean continue et nous dit: la
muraille de la ville avait douze fondations; elles portaient les
douze noms des douze apôtres de l'Agneau (Jésus) v.14.
La muraille a des
fondations. C'est normal, c'est nécessaire: aucun édifice ne peut
durer sans fondations solides. Nous avons donc le nom des 12 tribus
d'Israël sur les portes et le nom des 12 apôtres sur les
fondations, Ancien et Nouveau Testaments unis l'un à l'autre<
Notez
bien que ce sont les douze apôtres qui sont les fondations de la
Cité: pas seulement Pierre comme voudrait nous le faire croire une
certaine théologie! Dans sa lettre aux Ephésiens, Paul dit aux
Chrétiens « Vous
avez été construits sur les fondations constituées par les apôtres
et les prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre d'angle »
2.20
Jésus-Christ
est la pierre d'angle, la base de la construction. C'est quelque
chose que nous devons toujours avoir à l'esprit.
Il
y en a beaucoup qui essaient de bâtir sur d'autres fondations, comme
les enseignements des hommes. Il y en a qui voudrait poser dans
l'Eglise une autre pierre d'angle que Jésus. C'est ce qui arrive à
chaque fois que l'autorité de la Bible est remise en cause, qu'on
préfère la remplacer par je ne sais quel discours sans doute
plaisant aux oreilles humaines mais qui ne vient pas de Dieu. C'est
ce qui arrive quand Jésus n'est plus au centre de la prédication,
mais qu'il n'est plus qu'une vague référence d'une moralité
gentillette. C'est ce qui arrive quand on fait encore de grandes
phrases sur Dieu en oubliant que nous ne peut être connu qu'en
Christ.
Faisons
bien attention frères et soeurs, l'enjeu est trop important! Si
Christ n'est plus la pierre angulaire de notre foi, celle-ci va
s'effondrer. Si Christ n'est pas la pierre d'angle, alors vous et moi
sommes perdus et le monde n'a plus d'espoir. Dieu nous a donné la
victoire en Jésus, par sa croix.
Nous
trouvons ces paroles en Colossiens 2:
Vous
qui étiez morts en raison de vos fautes et de l'incirconcision de
votre corps, il vous a rendu la vie avec lui. Il nous a pardonné
toutes nos fautes. Il a effacé l'acte rédigé contre nous qui nous
condamnait par ses prescriptions et il l'a annulé en le clouant à
la croix. » (2.13-15)
Mes amis, nous n'avons plus à errer à la recherche de je ne sais quoi. Par sa mort, Christ a donné la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui. Nous sommes libérés de la culpabilité, nous sommes libérés des vaines observances religieuses. Si jésus est la pierre d'angle, c'est sur lui que tout repose, et pas sur nos efforts. Alors Continuons à avoir Jésus comme pierre d'angle de notre foi, et nous pourrons bâtir quelque chose de solide!
Mes amis, nous n'avons plus à errer à la recherche de je ne sais quoi. Par sa mort, Christ a donné la vie éternelle à tous ceux qui croient en lui. Nous sommes libérés de la culpabilité, nous sommes libérés des vaines observances religieuses. Si jésus est la pierre d'angle, c'est sur lui que tout repose, et pas sur nos efforts. Alors Continuons à avoir Jésus comme pierre d'angle de notre foi, et nous pourrons bâtir quelque chose de solide!
Nous
avons parlé ce matin de murailles et de portes. Jésus aussi a
parlé de portes pour décrire notre salut. En Matthieu 7.13,
Jésus dit « entrez
par la porte étroite, car large est la porte et spacieux le chemin
qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent pas là.
Mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mènent à la
vie et il y en a peu qui les trouvent ».
La porte est étroite,
mais elle est grande ouverte. Frères et soeurs, entrons pas la porte
étroite, qui nous mènera à celles de la Nouvelle Jérusalem.
Jean continue de
contempler la cité, et c'est sans doute une vision grandiose. Mais
ce qu'il y a de plus beau c'est ce verset qui dit qu'elle « rayonnait
de la gloire de Dieu » (v.11). En fait, littéralement, il
faudrait traduire « elle avait la gloire de Dieu ». Une
gloire, une lumière que l'apôtre va plus loin comparer à celle des
pierres précieuses (21.18-20, ce qui nous renvoie aussi à l'Ancien
Testament).
Plusieurs
choses nous aident à mieux comprendre cet aspect de la gloire de
Dieu.
D'une
part, il n'y a plus de temple dans la Nouvelle Jérusalem (v.22).
Rappelez-vous que pour les Juifs, le temple de Jérusalem était le
centre de la vie religieuse, là où ils venaient en pélerinage pour
les grandes fêtes et pour apporter leurs sacrifices. Et bien dans la
Nouvelle Jérusalem il n'y a plus de temple car « le
Seigneur Dieu tout-puissant est son temple, ainsi que l'agneau ».
C'est
une des grandes vérités de la Nouvelle Alliance: ceux qui adorent
Dieu l'adorent en esprit et en vérité. Nous n'avons plus à passer
par des rituels formalistes, nous n'avons plus à faire des milliers
de kilomètres pour nous trouver dans un endroit précis: notre
louange est spirituelle. La gloire de Dieu ne se trouve plus
cantonnée dans le saint des saints, mais elle a été déversée sur
chacun de nous. C'est que cette gloire a un élement principal. Quand
Moïse a demandé à Dieu de lui montrer sa gloire, le Seigneur a
répondu ainsi « je
ferai passer devant toi toute ma bonté et je proclamerai devant
toi le nom du Seigneur; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et
j'aurai compssion de qui j'aurai compassion »
(Exode 33.19). Bonté, grâce, compassion, tout cela est si rare dans
le monde d'aujourd'hui...
Et bien Dieu nous dit que ces choses font partie de sa gloire. La gloire de notre Dieu, c'est la compassion, la grâce,la bonté, l'amour en un mot. Dieu nous a montré complètement sa gloire en nous donnant son Fils Jésus-Christ pour être notre Sauveur, il nous a montré l'étendue de sa grâce et de sa compassion à nous qui étions des pécheurs.
Et bien Dieu nous dit que ces choses font partie de sa gloire. La gloire de notre Dieu, c'est la compassion, la grâce,la bonté, l'amour en un mot. Dieu nous a montré complètement sa gloire en nous donnant son Fils Jésus-Christ pour être notre Sauveur, il nous a montré l'étendue de sa grâce et de sa compassion à nous qui étions des pécheurs.
L'autre
élément dont je voulais vous parler pour mieux comprendre la gloire
est une autre absence: celle de la Lune et du Soleil (v.23). La
ville n'a pas besoin du soleil ni de la lune pour y briller, car la
gloire de Dieu l'éclaire et sa lampe, c'est l'agneau. C'est
une référence claire au livre d'Esaïe
« tu n'auras plus le soleil pour lumière pendant le jour, ce
ne sera plus la lune qui t'éclairera de sa clarté, c'est le
Seigneur qui sera ta lumière pour toujours, c'est ton Dieu qui sera
ta gloire » (Es 60.19).
Dieu
nous a donné sa lumière. Jésus a dit « Je
suis la lumière du monde. Celui me suit ne marchera jamais dans les
ténèbres mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8.12).
Nous
voyons dès maintenant la gloire et la lumière de Dieu dans l'amour
qu'il nous a montré en Christ. Si les circonstances de vos vies vous
font douter, si vous ne voyez rien de glorieux, si vous avez
l'impression d'avancer dans les ténèbres tournez vous vers Jésus,
celui qui vous ouvre les portes de la Nouvelle Jérusalem et qui vous
dit « viens! ».
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