dimanche 21 juillet 2013

GENESE 18.1-14

L’Éternel apparut [à Abraham] parmi les chênes de Mamré, comme il était assis à l’entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. 2 Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout près de lui. Quand il les vit, il courut au-devant d’eux, depuis l’entrée de sa tente, et se prosterna à terre. 3 Et il dit: Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point, je te prie, loin de ton serviteur. 4 Permettez qu’on apporte un peu d’eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre. 5 J’irai prendre un morceau de pain, pour fortifier votre cœur; après quoi, vous continuerez votre route; car c’est pour cela que vous passez près de votre serviteur. Ils répondirent: Fais comme tu l’as dit. 6 Abraham alla promptement dans sa tente vers Sara, et il dit: Vite, trois mesures de fleur de farine, pétris, et fais des gâteaux. 7 Et Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de l’apprêter. 8 Il prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu’on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l’arbre. Et ils mangèrent.
9 Alors ils lui dirent: Où est Sara, ta femme? Il répondit: Elle est là, dans la tente. 10 L’un d’entre eux dit: Je reviendrai vers toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. Sara écoutait à l’entrée de la tente, qui était derrière lui.11 Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge; et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants. 12 Elle rit en elle-même, en disant: Maintenant que je suis vieille, aurais-je encore des désirs? Mon seigneur aussi est vieux. 13 L’Éternel dit à Abraham: Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant: Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, moi qui suis vieille? 14 Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Éternel? Au temps fixé je reviendrai vers toi, à cette même époque; et Sara aura un fils.


Chers frères et sœurs en Jésus-Christ,
chers amis
On dit parfois que Dieu a le sens de l'humour. Nous savons que le mot « joie » se retrouve fréquemment dans l’Écriture. Mais qu'en est-il du rire ? Le mot apparaît fois dans le Premier Testament et fois dans le Second. Parfois, le rire accompagne le doute et le manque de foi. Mais, à d'autres endroits, c'est un rire de joie causé par le salut que Dieu nous donne.
Et je suis sûr que Dieu veut nous entendre rire à cause de son don merveilleux. D'ailleurs, dans les Béatitudes, quand Jésus dit « Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie! » on on pourrait aussi traduire « Heureux vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ! »

Bien sûr, il pourra y avoir des temps de tristesse dans nos vies, des raisons de pleurer...Mais l’Écriture Sainte garantit aux croyants qu'ils sont en route vers ce temps où les larmes seront remplacées par le rire face à ce que Dieu a fait pour nous, et que nous ne pleurerons plus...

Dans notre récit du Premier Testament, nous avons Sarah rire, et elle n'est pas seule dans ce cas. Dans le chapitre précédent, Dieu avait promis à Abraham qu'il aurait un fils dans son grand âge et Abraham rit à cette nouvelle...

Nous rions face aux promesses de Dieu. Parfois c'est le rire de la joie chrétienne et d'autre fois c'est le rire malsain du doute. Et beaucoup aujourd'hui rient de notre foi. Mais l'important est de se souvenir de ce proverbe : « rira bien qui rira le dernier »...

Prenez par exemple le rire d'Abraham face à la promesse de Dieu. Quand Dieu lui annonça qu'il aurait un fils « Abraham tomba sur sa face; il rit, et dit en son cœur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle? »
Abraham était certain que c'était impossible. Voilà pourquoi il avait eu un enfant avec l'esclave de Sara. Mais cet enfant, Ismaël, n'était pas le fils dont Dieu avait parlé, il n'était pas « l'enfant de la promesse ». Dieu parlait d'un fils qui naîtrait de Sarah. Et puis il y a avait cette promesse que Dieu avait faite au patriarche des années auparavant : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité.
Une descendance aussi nombreuse que les étoiles ? Compte-tenu des circonstances, est-il surprenant qu'Abraham ait ri à cette idée ?? Pourtant, Dieu s'apprêtait à accomplir un miracle. Abraham rit, rempli de doute, mais ce n'était pas une mauvaise plaisanterie. Dieu allait tenir sa promesse. Abraham rirait encore, mais cette fois, ce serait dans la joie causée par la naissance de son fils.
Trois hommes lui rendent visite, et l'un d'eux est le Seigneur. Le message est clair. Dieu se centre à présent sur Sara. Elle aussi, Dieu veut qu'elle soit remplie d'un rire plein de joie devant ses merveilleuses promesses. Tout va s'accomplir. Sara sera enceinte d'ici un an : «  Je reviendrai vers toi à cette même époque; et voici, Sara, ta femme, aura un fils. » (18.10). Sara entend tout cela, et elle ne peut s'empêcher de rire, mais elle aussi, c'est le rire du doute et du sarcasme. Un rire qui provoque le reproche de Dieu : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri ? (v.13)
Pour Sara, tout cela était vraiment trop incroyable...Enfin, enceinte, à son âge !! Souvenez-vous : les gens ont aussi ri de Jésus. Quand il est allé dans la maison de Jairus, dont la fille venait de mourir, et qu'il leur a dit qu'elle dormait ; les gens ont ri, d'une rire venant de leur cœur incroyant. Mais quand Jésus a ressuscité, ce rire est devenu un rire exubérant de joie et de louange.

Est-ce qu'il nous arrive de rire devant les promesses de Dieu ? De rire de ses promesses ? Par exemple, ses promesses qu'il prendra toujours soin de de nous et qu'il pourvoira ? Je crois que cela nous est arrivé à tous. Quand nous devons faire face à la tentation, quand le monde nous met à bas, quand nous sommes malades, quand nous affrontons des problèmes financiers, il est facile de devenir amer et de recevoir les promesses du Père avec un mauvais rire narquois... « ouais, tout ça, c'est bien beau : mais regardez où j'en suis ! »
Dieu pose une question à Abraham et à Sara : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l’Éternel? »
Mes amis, peut-il y avoir un moment où tous nos soucis sont trop gros pour que Dieu s'en occupe ? La réponse est non, et il est sans doute bon que la Parole de Dieu nous le rappelle ce matin.

Quand nous devons faire face à des difficultés, la frustration est un sentiment normal. Prenez- par exemple Marthe dans notre évangile de ce matin. Elle était en colère parce que sa sœur Marie, au lieu de l'aider à préparer le repas, était assise tranquillement à écouter les paroles de Jésus. L'histoire ds deux sœurs nous rappelle ce qu'affirmait déjà l’Ecclésiaste : Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel (Eccl 3.1).
Reconnaissons le, dans la vie chrétienne, il y a des moments centrés sur l'activité et le service dans l'église, où nous sommes des « Marthe ». Et puis, il y a d'autres moments où nous devenons des « Marie », à l'écoute du Seigneur. Écoute et service sont certainement deux facettes de notre vie chrétienne. Mais ce que Jésus nous enseigne aujourd'hui, c'est que l'écoute de sa Parole est la partie la plus importante, celle qui doit avoir la priorité, parce que c'est « la meilleure part ».
Nous avons besoin de nous rappeler cela, parce que trop souvent nous tombons dans le piège de l'activisme. « Faire, faire, faire » devient notre devise. Mais Jésus insiste : « pose toi et prends le temps de m'écouter ». Mes amis, pourquoi, est-il si important d'écouter la Parole ?
tout d'abord, parce que si prétendons agir pour Dieu, il faut encore le faire de la façon dont il veut être servi, et cela implique de nous conformer à la norme que nous présente l’Écriture
Mais le plus important est que c'est la Parole du Seigneur qui renforce notre foi en Jésus-Christ. La foi vient de ce que l'on entend, pas de ce que nous faisons, et nous sommes sauvés au moyen de la foi, et non par nos œuvres Ce message de l’Évangile, même si nous sommes chrétiens depuis de nombreuses années, nous devons constamment nous le rappeler, nous en nourrir. Aucun d'entre nous ne penserait qu'il lui suffit de prendre un repas par semaine. Nous savons que notre corps a besoin d'être nourri tous les jours pour être en bonne santé. De même, notre foi doit se renforcer chaque jour aux sources pures de la Parole, quand nous nous posons et abandonnons le reste pour écouter ce que Dieu veut nous dire. Nous avons besoin d'écouter la Parole plus encore que nous avons besoin de petit déjeuner, de déjeuner et de dîner. Parce que, dans cette Parole, Dieu nous donne l'assurance et donc la joie du salut.

Quand Dieu a promis à Sarah que bientôt elle rirait à cause de la joie amenée par la naissance de son fils, il l'a convaincue de son incrédulité coupable. Alors, Sara a cru en la promesse. En Hébreux 11.11 nous lisons « C’est par la foi que Sara elle-même, malgré son âge avancé, fut rendue capable d’avoir une postérité, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. ». Comment encore ?? « par la foi ». Par la foi en les promesses de Dieu, promesses qu'il tient toujours. C'est par cette foi que le rire de l'incroyance s'est transformé en rire de joie pour Abraham et Sarah quand leur fils est né.

Un autre Fils devait naître, un autre enfant de la Promesse, la Promesse que Dieu avait faite au monde. En lui, toutes les nations de la terre seraient bénies. Et les gens riraient de lui. Ils riraient de lui quand il affirmerait qu'il est le Fils de Dieu. Ils riraient de lui quand il accepterait d'être cloué à une croix. Ils riraient d'un rire plein d'incroyance, de mépris et de moquerie.
Et pourtant, la promesse demeure « toute personne qui voit le Fils et croit en lui a la vie éternelle, et moi, je la ressusciterai le dernier jour.» (Jean 6.40).
Malgré le rejet, Dieu tient ses promesses. Et la plus merveilleuse des promesses est que si vous croyez en Jésus-Christ, vous avez la vie éternelle.
En Christ, nous sommes enfants de Dieu. Tout comme un enfant de la promesse est né à Abraham et à Sarah, nous sommes enfants de la promesse qui a été faite par Dieu en Christ. C'est lui qui était l'Oint, le Messie promis, issu de la lignée d'Abraham et de David. Christ est la preuve que Dieu tient ses promesses car il a vaincu la mort en ressuscitant le troisième jour. A tous ceux qui l'ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, Jésus a donné le droit de devenir enfants de Dieu (Jean 1.12).
Aujourd'hui, mes amis, Dieu veut que vous riiez, d'un rire vrai et franc, rempli d'une joie véritable. Il veut que vous soyez certains qu'il tiendra ses promesses. Après la naissance de son fils, Sara a dit «« Dieu m'a fait rire de joie. Tous ceux qui entendront parler d'Isaac riront avec moi. » (Genèse 21.6). Dieu que vous riez de la même manière.
Oh bien sûr, d'autres se riront peut-être de vous, de votre foi, de votre témoignage, de votre volonté de marcher dans la sainteté et la vérité. Peu importe ! Vous, vous pouvez rire de joie, fondé sur la promesse de votre Père céleste. Alors, faisons comme Marie et prenons bien garde à la Parole du Seigneur, chérissons là, écoutons là pour que par elle l'Esprit nous guide chaque jour.

Vous vous souvenez du proverbe ? Rira bien qui rira le dernier...mais qui rit le dernier ? Dieu ! D'ailleurs, Dieu montre son amour en nommant le fils d'Abraham et de Sarah Isaac : il rit.
C'est toujours Dieu qui rit le dernier parce que son plan d'amour et de justice ne peut jamais échouer. En Christ, Dieu vous donne le rire du pardon, du salut et d'une vie nouvelle. Que votre joie puisse éclater dans un grand rire, dès à présent et pour l'éternité.

Aucun commentaire: