lundi 28 décembre 2009

Luc 2.25-40






25 ¶ Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit–Saint était sur lui.
26 Il avait été divinement averti par le Saint–Esprit qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
27 Il vint au temple, poussé par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qu’ordonnait la loi,
28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu, et dit :
29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix, selon ta parole.
30 Car mes yeux ont vu ton salut,
31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples,
32 Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d’Israël, ton peuple.
33 Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui.
34 Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction,
35 et à toi–même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées.
36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité.
37 Restée veuve, et âgée de quatre vingt–quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.
38 Etant arrivée, elle aussi, à cette même heure, elle louait Dieu, et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
39 Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qu’ordonnait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
40 Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.



Chers frères et sœurs,


Combien de temps Siméon avait-il attendu? A quoi pensait-il en tenant le petit enfant dans lequel il avait reconnu l'a ccomplissement des promesses?
Et Marie, à ce moment-là, que pensait-elle en voyant ce vieux fou arriver vers elle et prendre son bébé? Est-ce qu'elle a reconnu dans les yeux de Siméon la même lumière que dans ceux des bergers qui étaient venus adorer son tout-petit 40 jours avant? Est-ce qu'elle s'est dit que, celui-là aussi, savait…
Et Joseph, ce cher Joseph toujours si discret, au point que son nom n'est même pas cité dans notre texte, a quoi a-t-il pensé en voyant Siméon et Anne commencer à parler à tous de l'enfant?

Cette rencontre dans le Temple de Jérusalem, la Bible l'avait prédite: "Et soudain entrera dans son Temple le Seigneur que vous cherchez" (Malachie 3.1). Beaucoup attendaient ce jour, mais ils imaginaient que cette venue du Seigneur dans son Temple serait lumineuses, glorieuse, puissante… Mais pas Siméon, pas Anne. Eux deux savaient très bien qui était celui qu'ils voyaient et leurs cœurs étaient remplis de louange et d'adoration. Ni Anne ni Siméon n'étaient rebutés ou choqués par l'humble apparence du Sauveur; pour eux, ce qui comptait était qu'il soit enfin venu! Non seulement ils cherchaient Dieu, mais ils étaient aussi prêts à le trouver là où il avait choisi de se révéler!

Et Siméon, qu'avait-il exactement vu, exactement compris quand il a dit à Marie "une épée te transpercera l'âme"? Siméon savait que le Fils de Marie devait mourir pour accomplir sa mission. Il connaissait trop bien sa Bible "sans aspersion de sang, il n'y a pas de pardon des péchés". Là, dans le Temple où avaient lieu tant de sacrifices Siméon annonce que l'Agneau de Dieu sera immolé pour le salut du monde.

Jésus est la lumière des Gentils et la gloire d'Israël, quand le feu de son amour le consume à la Croix, où il livre son corps et son sang.
La lumière qui brille sur nous en Jésus-Christ, c'est la lumière de l'amour du Père pour des pécheurs sans aucun mérite. Siméon et Anne sont sans doute des modèles de piété, mais ils ne placent pas leur confiance en eux-mêmes. S'ils ont le cœur tant rempli de joie, c'est parce qu'ils savent que le salut doit venir de Dieu, et qu'ils ont vu la source de ce salut. Ils sont à présent prêts à partir, sachant que Dieu a tenu ses promesses et qu'il nous a fait le don le plus précieux: celui de son Fils. "Que pourrions-nous demander de plus?"

Laisse-moi désormais… Nous chantons le cantique de Siméon après la célébration de chaque eucharistie. En faisant quelques recherches sur le sujet, je me suis rendu compte que c'était quelque chose d'assez récent dans le luthéranisme. On ne sait même plus qui a instauré cette pratique. En tout cas, je crois qu'on peut lui en être reconnaissant, et on peut dire qu'il y eu là un coup de génie liturgique! Parce que, après avoir communié au vrai corps et au vrai sang de Christ, nous pouvons bel et bien dire "c'est bon, Père très saint. Nous pourrions mourir maintenant et ce serait OK. Nous avons vu notre Seigneur, son corps, son sang. Nous sommes comme Siméon, nous avons vu notre Sauveur. Gloire à toi!!"

Et comme Siméon et comme Anne, nous n'allons pas être rebutés ou choqués que Dieu est choisi de se donner à donner sous la forme d'éléments aussi banals que du pain et du vin. Et pourtant, c'est en eux que nous trouvons la chair et le sang d'Emmanuel, tout comme la plénitude de la divinité est venue habiter un petit corps de nouveau-né.

Comme Siméon et comme Anne, après avoir vu notre Sauveur, nous n'allons pas pouvoir garder le silence. Il y a là je crois deux directions. Tout d'abord, nous voulons rendre grâces à Dieu notre Père pour le don si parfait de son Fils. Et après cette action de grâces, nous allons vouloir, comme Anne, parler de Jésus à tous ceux qui ne le connaissent pas encore ou qui se sont éloignés de lui. Nous voulons leur parler, dans le respect mais avec passion, leur dire que Dieu leur a suscité un puissant Sauveur, qu'ils sont aimés qu'il y a de la place pour eux autour de la Table Sainte où nous les attendons, où Dieu les attend.

Et tout comme Luc nous dit que l'enfant Jésus "grandissait et se fortifiait en esprit et qu'il était rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui", laissons aujourd'hui Jésus grandir en nous, se fortifier en nous, afin que nous puissions être transformés tous les jours un peu plus à son image et pour que la grâce de Dieu soit pleinement sur nous.

Siméon a pu tenir Jésus dans ses bras. N'oublions pas, au seuil de l'année nouvelle, que c'est à présent le Seigneur Christ qui veut nous prendre dans ses bras, qui les ouvre en venant à notre rencontre et en nous invitant à entrer, avec Siméon et Anne, dans la louange et la reconnaissance pour les promesses tenues et le pardon apporté. Dieu a fait se lever sur nous une grande lumière et une grande gloire! Amen

Tite 3.4-7 (Noël)

Mais lorsque Dieu notre Sauveur a manifesté sa bonté et son amour pour les êtres humains,
5 il nous a sauvés, non point parce que nous aurions accompli des actions justes, mais parce qu’il a eu pitié de nous. Il nous a sauvés et fait naître à une vie nouvelle au travers de l’eau du baptême et par le Saint–Esprit.
6 Car Dieu a répandu avec abondance le Saint–Esprit sur nous par Jésus–Christ notre Sauveur ;
7 ainsi, par sa grâce, il nous rend justes à ses yeux et nous permet de recevoir la vie éternelle que nous espérons.





Chers frères et sœurs, chers amis,

J'entends souvent, dans les discussions que je peux avoir avec les uns et les autres la remarque suivante: "il y a peut-être un Dieu, Monsieur le Pasteur. Mais, même si il existe, est-ce qu'il s'intéresse à nous? Regardez comment va le monde!"

J'entends cette question. Je la comprends. Mais aujourd'hui, j'ai envie de dire que Noël est la meilleure réponse que Dieu lui ait donnée. Qu'est-ce que Noël? Allez, pardonnez-moi un peu cette audace, c'est l'anniversaire de Dieu! Ce soir, nous célébrons la naissance de Jésus. Dieu s'est fait homme et est né de Marie.
Alors, bien sûr, on ne peut parler d'anniversaire de Dieu. Dieu, Père, Fils et Saint Esprit, est éternel, il n'a ni début ni fin. Mais il s'est bien passé quelque chose de formidable, d'incroyable cette nuit-là à Bethléem: Dieu a pris forme humaine, Jésus, vrai homme et vrai Dieu est né, comme des millions de petits bébés avant lui et après lui.
Et cet évènement, frères et sœurs, il jette une lumière, non seulement sur Dieu mais aussi sur nos propres vies.
En théologie, on appelle ça l'incarnation: la doctrine qui explique que Dieu s'est fait homme, qu'il est devenu humain. C'est une des grandes caractéristiques du christianisme. C'est un mystère. C'est, surtout, la fondation de notre espérance.
"Dieu notre Sauveur a manifesté sa bonté et son amour pour les êtres humains" dit Paul dans notre texte. La naissance de Jésus, c'est l'entrée de la bonté et de l'amour divins dans notre monde.
Bonté, amour, combien sont-ils qui refusent d'associer ces mots à Dieu? Combien sont-ils à défigurer l'amour de Dieu, à le transformer en un sentimentalisme, comme si le pauvre Dieu, un peu gâteux ne pouvait que nous pardonner et approuver ce que nous faisons. Ce n'est pas comme ça que cela se passe!
Dieu ne serait pas Dieu s'il ne décrétait pas ce qui est bien et ce qui est mal. Dieu ne serait pas Dieu s'il ne respectait pas la distinction entre le bien et le mal. Dieu ne serait pas Dieu s'il ne jugeait pas le péché. Méfions-nous de cette idée d'un Dieu qui ne serait qu'une sorte de gentil Papa Noël cosmique. Ne nous leurrons pas: Dieu est aussi un juste juge, et nous avons à lui rendre des comptes. C'est une mauvaise nouvelle pour chacun de nous.


Mais il y a aussi la bonne nouvelle, celle que Noël nous apporte: nous pouvons ne pas recevoir ce que nous méritons, parce que Dieu nous a manifesté sa bonté et son amour. Comme le dit David dans le psaume 103:
L'Eternel fait grâce, il est rempli de compassion,
Il est lent à la colère et riche en bonté.
Il ne conteste pas sans fin,
Il ne garde pas éternellement sa colère.
Il ne nous traite pas conformément à nos péchés,
Il ne nous punit pas comme le mériteraient nos fautes,
Mais autant le ciel est élevé au dessus de la terre,
Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent;
Autant l'orient est éloigné de l'occident,
Autant il éloigne de nous nos transgressions.
Comme un père a compassion de ses enfants,
L'Eternel a compassion de ceux qui le craignent,
Car il sait de quoi nous sommes faits,
Il se souvient que nous sommes poussière.

Voilà le vrai sens de Noël, mes amis: la grâce de Dieu qui nous est offerte. Et Paul, dans notre texte, nous dit trois choses à propos de la grâce de Dieu:
Premièrement, la grâce de Dieu ne dépend pas de ce que nous faisons
" il nous a sauvés, non point parce que nous aurions accompli des actions justes, mais parce qu’il a eu pitié de nous" (v.5). Nous avons de la peine à comprendre la grâce de Dieu parce qu'elle est gratuite! Nous ne pouvons pas l'acheter, la mériter. Ce n'est pas du donnant-donnant! La grâce de Dieu est quelque chose d'absolument immérité que nous recevons d'une main vide. Ne pensez pas que vos fautes, même les plus lourdes, puissent vous barrer le chemin vers Dieu. Repensez à ce que Paul dit. Votre salut vient de Dieu, pas de vous. La grâce de Dieu nous délivre du péché et de la condamnation malgré nos œuvres, pas à cause d'elles. Nos œuvres, même les meilleures, sont toujours imparfaites, marquées par le péché. Alors, ne cherchez pas la source de votre salut et de votre paix dans vos œuvres. Ne vous fondez pas sur elles. Regardez plutôt à Christ, et à lui seul!

Deuxièmement, la grâce de Dieu se trouve en Jésus seul. Il nous a sauvés et fait naître à une vie nouvelle au travers de l’eau du baptême et par le Saint–Esprit.6 Car Dieu a répandu avec abondance le Saint–Esprit sur nous par Jésus–Christ notre Sauveur (v.5-6). Jésus est venu nous apporter la grâce. C'est le sens de tout ce qu'il a dit, de tout ce qu'il a fait, depuis l'étable de Bethléem jusqu'à la tombe vide de Pâques. Jésus nous apporte la grâce en nous donnant l'Esprit Saint qui nous régénère. Etre régénéré, c'est être une nouvelle création, c'est vivre une vie nouvelle. Cela veut dire que, lorsque nous vivons notre vie de tous les jours couverts de la grâce de Dieu. Pour nous appeler à cette vie nouvelle, Dieu se sert de sa Parole et du baptême d'eau. Le Saint Esprit les utilise pour nous inviter à répondre à l'appel pressant du Seigneur qui nous dit "reviens vers moi, reçois tout ce que je veux te donner".
Voilà ce dont Jésus est venu nous témoigner. Lui seul nous fait connaître la grâce de Dieu, car il est le seul sauveur. Lui seul est Dieu fait homme. Lui seul a vécu une vie parfaite et sainte, en conformité avec les commandements de Dieu. Lui seul a souffert sur la croix pour les péchés du monde. Seul Jésus a porté la colère et la condamnation à notre place. Seul Jésus nous a purifiés par son sang. Voilà pourquoi la grâce ne se trouve qu'en lui.

Cette grâce, et ce sera notre troisième et dernier point, nous donne la vie éternelle. "par sa grâce, il nous rend justes à ses yeux et nous permet de recevoir la vie éternelle que nous espérons." (v.7).
Souvent, à Noël, une part de notre esprit va vers ceux qui nous ont quittés et qui ne sont plus là pour vivre la fête avec nous. Mais quand la bonté et l'amour de Dieu se manifestent en Jésus, ils nous apportent l'espoir. Ici, Paul parle de deux choses: nous sommes justifiés et nous avons l'espoir de la vie éternelle.
Etre justifié, cela signifie que, si nous croyons en Jésus-Christ, Dieu nous déclare justes. Dieu ne nous voit plus comme des rebelles et des coupables, mais il nous déclare innocents, parce que nous avons reçu la justice parfaite de Christ. Nous savons dès lors que nous avons la paix avec Dieu, et que, si nous devons mourir, nous irons auprès du Père. Le chrétien peut vivre et mourir dans l'espérance, parce qu'il est héritier du salut que Dieu lui a assuré en Christ.

Frères et sœurs, chers amis, le message de Noël, ce n'est pas la justice sociale, les sans-papiers, la paix dans le monde et le foie gras! C'est l'histoire de Dieu qui vient vers nous alors que nous ne le cherchions même pas. C'est la grâce de Dieu en Jésus-Christ qui nous pardonne, nous donne une nouvelle vie et nous assure la vie éternelle. C'est un message de joie, mais de vraie joie, d'une joie qui va demeurer quelques soient les circonstances auxquelles nous devons faire face.
Voilà pourquoi nous, le peuple de Dieu, célébrons Noël et la naissance de notre Sauveur. Alors, je vous souhaite un joyeux Noël, c'est Jésus seul qui peut vous le donner.


vendredi 25 décembre 2009


L'Eglise Luthérienne en Poitou vous souhaite un
Joyeux Noël!!

jeudi 24 décembre 2009

Luc 2.8-14

8 ¶ Il y avait dans le même pays des bergers qui vivaient aux champs et montaient la garde pendant la nuit auprès de leur troupeau.
9 Un ange du Seigneur se présenta devant eux, la gloire du Seigneur les enveloppa de lumière et ils furent saisis d’une grande crainte.
10 L’ange leur dit : « Soyez sans crainte, car voici, je viens vous annoncer une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :
11 Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur ;
12 et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau–né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
13 Tout à coup il y eut avec l’ange l’armée céleste en masse qui chantait les louanges de Dieu et disait :
14 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix pour ses bien–aimés. »



Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu le Père et la communion du Saint Esprit soient a vec vous tous, amen.


Chers frères et sœurs, chers amis

Il est souvent facile d'ignorer les signes qui nous sont adressés, surtout les plus familiers. Il y a quelques années, j'étais dans la voiture d'un ami. Nous nous rendions chez lui, et nous devions passer par la forêt de Chizé. Il faisait déjà sombre. Nous étions un peu en retard, et mon ami roulait sans doute un peu vite. Il m'a dit qu'il connaissait très bien cette route, qu'il prenait tous les jours. Nous sommes passés devant un, deux trois panneaux indiquant que du gros gibier pouvait traverser la route à chaque instant. Nous n'y avons pas particulièrement pris garde, lancés que nous étions. Jusqu'au moment où mon ami a dû freiner autant qu'il pouvait: devant nous se tenaient une biche et son petit. Avant de s'enfuir, la biche nous a regardés avec un air de dire "franchement, vous ne pouvez pas dire que vous n'étiez pas prévenus!". Les panneaux avaient été un signe pour nous, le signe d'un danger sur la route, et nous n'y avions pas assez prêté attention.

Les signes les plus importants que nous recevons dans la vie ne viennent pas de la Direction Départementale de l'Equipement. Dieu aussi nous donne des signes, et il faut bien reconnaître que nous les ignorons trop souvent. Beaucoup ignorent Dieu tout simplement. D'autres se sont fabriqué un gentil Dieu à leur image. Et, pour être honnête, il est assez facile d'oublier Dieu ou de l'ignorer. La Bible nous parle bien d'histoires où Dieu s'est manifesté dans un buisson ardent ou dans une colonne de fumée, mais c'était il y a tellement longtemps et, surtout, ça ne nous est pas arrivé personnellement



Regardez les bergers dont parle Luc. Voyez comme ils nous ressemblent, comme ils sont "modernes", occupés à faire leur job (garder des moutons) et à leur petite vie, sans doute pas plus préoccupés par Dieu que ça. Parce que la Bible ne nous dit pas que les bergers étaient des gens particulièrement pieux et que c'est à cause de ça qu'ils ont été choisis pour être les témoins de la naissance de Christ. Pas du tout! Les bergers, ils sont simplement là parce que c'est leur travail d'être dehors la nuit pour garder les bêtes, pas plus.

Et c'est dans cette normalité, dans cette banalité, que l'ange leur apparaît pour leur annoncer que Dieu vient de leur envoyer un signe. Ce n'était plus une vieille histoire lue dans la synagogue. Il y avait un ange, un messager du Dieu vivant devant eux! Et leur première réaction c'est d'être "saisis d'une grande crainte", parce qu'ils venaient de se rendre compte que Dieu était bien là, bien réel, et qu'il n'est pas un conte de fées ou un grand-papa céleste et lointain.

Mais l'ange ne veut pas qu'ils aient peur, bien au contraire. Sa mission est d'annoncer une bonne nouvelle (en grec: un évangile) qui sera source de grande joie: un petit enfant vient de naître, et il est le Fils de Dieu, le Messie promis, le Sauveur. La longue attente est enfin terminée!
Et l'ange dit " voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau–né emmailloté et couché dans une mangeoire". Et comment pourrions-nous encore avoir peur quand Dieu se montre, non pas dans la fumée et le tonnerre, mais sous la forme d'un simple nouveau-né couché dans une étable?

L'enfant de la crèche, Jésus-Christ, est le signe de Dieu, le signe qui nous montre, qui nous dit comment Dieu est vraiment. Quand nous pensons à ce bébé, nous comprenons que Dieu est tellement puissant qu'il ne craint pas de s'incarner dans le symbole même de la faiblesse. Et pourtant, ce nouveau-né est celui que le Père a choisi de nous envoyer afin de nous sauver.

Parce que cet enfant a grandi, il est devenu un homme, il a prêché, accueilli les pécheurs repentants. Il a dit: "Je suis le chemin, la vérité et la vie, celui qui croit en moi a la vie éternelle". Il est mort sur la Croix pour nous, pour le pardon de nos fautes. Il est ressuscité des morts. Jésus a été Emmanuel, Dieu avec nous.

Il a marqué l'histoire du monde. Nous comptons les années à partir sa naissance et nous serons bientôt en 2010 après Jésus-Christ. Mais justement, plus de 2000 ans après, en quoi est-ce que tout ça me concerne? C'est que là aussi, il est facile d'oublier le sens du signe qui nous est adressé à Noël. Pour certains, c'est de l'histoire ancienne. Pour d'autres, cette histoire, nous la connaissons, ou du moins, nous l'avons entendu des dizaines et des dizaines de fois et elle nous semble trop familière pour faire l'objet de notre attention, un peu comme un panneau sur le bord d'une route bien connue…

Voilà pourquoi nous devons nous réveiller, prendre garde, ouvrir les yeux, car Dieu nous donne un signe, il nous donne son Fils en nous disant: vois, je l'envoie vers toi, pour toi, parce que je t'aime. Le signe de Noël dit à chacun de nous que Dieu est venu près de lui, pour lui ou pour elle. Dieu s'est fait chair et il a vécu notre vie. Il sait de quoi nous sommes faits, il connaît nos existences avec toutes leurs joies et leurs peines. Dieu veut venir dans nos vies quotidiennes, tout comme il est venu ce soir là dans la vie des bergers.
Le signe de l'enfant dans l'étable est la preuve qu'il ne nous a pas abandonnés mais qu'il est venu à notre secours. "Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde" a dit Jésus. Si nous croyons en Lui, nous ne serons jamais seuls: il est fidèle.

Les panneaux sur nos routes sont des signes qui nous incitent à la prudence. Le signe de Noël, lui, nous invite à la joie, à accueillir la bonne nouvelle du pardon gratuit en Jésus-Christ et de la vie éternelle.
La naissance de Jésus est le signe le plus personnel qui puisse nous être adressé. Ne le négligeons pas, mais recevons le avec foi, recevons ce Jésus que Dieu nous envoie.

Et que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ pour la vie éternelle, amen!

dimanche 20 décembre 2009

Philippiens 4.1-7 (4ème Avent)

Phi 4:1 C'est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés!
Phi 4:2 J'exhorte Évodie et j'exhorte Syntyche à être d'un même sentiment dans le Seigneur.
Phi 4:3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d'oeuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
Phi 4:4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.
Phi 4:5 Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
Phi 4:6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Phi 4:7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ.



Chers frères et sœurs,

Il est beaucoup question de joie aux alentours de Noël. Pourtant, nous devons bien admettre que cette époque de l'année n'est pas joyeuse pour tout le monde, et les lumières, les sourires, tout le décorum de ce mois de décembre n'arrange pas les choses. C'est que la joie authentique, la joie qui vient de la Bonne Nouvelle de Noël est devenue bien rare. Alors, les télés, les radios, la famille et les amis même peuvent bien nous dire d'être joyeux: cela ne se décide pas!

Voilà pourquoi, quand Saint Paul dit "réjouissez-vous toujours", il s'empresse de rajouter "dans le Seigneur". Ca fait toute la différence. Vous vous souvenez peut-être de ce que l'ange a dit aux bergers : "ne craignez point, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est Christ, le Seigneur" (Luc 2.10-11). Notre grande joie vient de la bonne nouvelle: de l'évangile, du fait que nous avons un Sauveur qui est Christ, le Seigneur.

Jésus est Seigneur parce qu'il est notre Sauveur. Un seigneur domine. Il peut le faire de diverses façons. Si vous avez un maître qui vous force à faire ce que vous ne voulez pas, vous ne serez jamais heureux. Mais un maître qui règne sur vous en vous sauvant de vos pires ennemis et en vous libérant de l'esclavage vous donnera la vraie joie. Et c'est exactement ce que Jésus fait.

Jésus est Dieu, de toute éternité. Il a pris chair humaine dans le sein de la Vierge Marie. Qu'est-ce que ça veut dire pour nous? Est-ce que le fait que Jésus soit Dieu vous fait peur? Après tout, si Jésus est Dieu, il a donné la Loi à Moïse, la Loi qui dévoile et accuse notre péché. Si Jésus est Dieu, cela veut aussi dire qu'il est le juge des hommes et que tous devront lui rendre compte. Si Jésus est Dieu cela veut dire qu'il sait tout de vous, y compris ce que vous avez caché à tout le monde.

Si vous vivez encore dans l'esclavage du péché et sous la condamnation de la Loi, la proximité de Jésus a de quoi vous effrayer. Mais si vous connaissez Jésus pour ce qu'il est vraiment; la source de salut pour ceux qui se repentent et qui croient, alors l'avoir à vos côtés est la pensée la plus rassurante qui soit.
Comme le dit le prophète Esaïe, dans un passage que nous avons lu la semaine dernière:
Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu, parlez au cœur de Jérusalem et criez-lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée. (chap.40)

La raison pour laquelle nous pouvons bannir l'anxiété est que Jésus, notre Sauveur est proche. Il est venu à Noël comme un nouveau-né porté par une humble vierge. Il est venu dans l'humilité. Il vient aujourd'hui dans l'Evangile et les sacrements. IL vient vers tous ceux qui se tournent vers lui d'un cœur sincère. Il vient avec grâce et compassion. Il reviendra juger les vivants et les morts, et si nous le connaissons, nous n'avons rien à craindre de ce jugement final.

Dans notre texte, Paul nous dit que nous devons nous réjouir parce que le Seigneur est proche. Christ revient bientôt, et cette nouvelle, loin de nous effrayer, met la paix dans nos âmes.
Jésus est venu et grâce à lui nous pouvons connaître Dieu. Nul ne vient au Père que par moi à dit le Christ. Si nous essayons de savoir qui est Dieu sans passer par Jésus, nous sommes comme des aveugles qui essaient de trouver une aiguille dans une botte de foin par une nuit sans lune. Vous ne pourriez pas être sûr que Dieu vous aime, qu'il est un Dieu de grâce, si Jésus n'était pas venu.
Jésus reviendra pour le grand jugement; cependant, il n'est pas venu pour nous accuser mais pour nous sauver. En fait, Jésus ne vous demande rien. Il vous a déjà tout donné! Jésus est venu nous aimer et par cet amour nous pouvons échapper à la condamnation qui pèse sur nous.
Réjouissez-vous dans le Seigneur. Réjouissez-vous en Jésus-Christ. Si vous avez Jésus, vous avez toujours une raison de vous réjouir. Si vous n'avez pas reçu le pardon de vos fautes, vous n'avez aucune raison de vous réjouir vraiment. Si vous placez votre confiance dans vos "bonnes œuvres", dans le fait que vous n'êtes pas trop mal après tout, vous n'avez aucune raison de vous réjouir vraiment.
La vraie joie ne vient qu'avec la vraie foi, et la vraie foi ne vient qu'avec le vrai Evangile qui nous révèle le vrai Dieu! Voilà pourquoi nous venons dans cette église: pour entendre la parole du vrai Dieu: ce Dieu qui s'est incarné en la Vierge Marie, dont le corps a été cloué sur une croix pour notre salut. Nous pouvons nous réjouir dans ce Dieu-là!
Frères et sœurs, alors que nous célébrons le dernier dimanche de l'Avent, je vous invite à entrer vraiment dans la saison de Noël.
La vraie joie de Noël, ce n'est pas dépenser sans compter comme voudrait nous le faire croire la société marchande qui salit tout ce qu'elle touche.
La vraie lumière de Noël, ce n'est pas celle qui couvre nos villes et nos centres commerciaux.
La vraie joie et la vraie lumière de Noël, c'est Jésus qui nous les donne, car il est le Sauveur que dieu nous a envoyé. Alors accueillons-le comme l'ont fait les bergers auxquels l'ange a parlé. Accueillons celui qui nous montre que Dieu nous a fait grâce, à nous pauvres pécheurs indignes de son amour. Repentons-nous. Croyons au Fils de Dieu. Réjouissons-nous et entrons dans la paix que Dieu nous donne. Oui, la paix, car si Dieu a donné son Fils pour nous, nous pouvons êtres sûrs de sa fidélité envers nous.


Voilà pourquoi Paul peut dire; ne vous inquiétez de rien mais priez.
Prier, ce n'est pas un grand exercice mystique. C'est simplement parler à Dieu, avec la certitude qu'il nous entend et qu'il veut prendre soin de nous. Il connaît nos besoins mieux que nous-mêmes.
Et il veut nous donner la paix, une paix qui surpasse toute intelligence, parce qu'elle trouve sa source dans l'incroyable amour de Dieu envers nous. C'est une vraie paix. La paix avec Dieu, la paix avec nous-mêmes et les autres, la paix que nul autre que Dieu ne peut donner. Elle est à vous, frères et sœurs, elle est à vous en Jésus-Christ. Alors, réjouissez-vous dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous!

Philippiens 4.1-7 (4ème Avent)


Phi 4:1 C'est pourquoi, mes bien-aimés, et très chers frères, vous qui êtes ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés!
Phi 4:2 J'exhorte Évodie et j'exhorte Syntyche à être d'un même sentiment dans le Seigneur.
Phi 4:3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d'oeuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
Phi 4:4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.
Phi 4:5 Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
Phi 4:6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Phi 4:7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ.



Chers frères et sœurs,

Il est beaucoup question de joie aux alentours de Noël. Pourtant, nous devons bien admettre que cette époque de l'année n'est pas joyeuse pour tout le monde, et les lumières, les sourires, tout le décorum de ce mois de décembre n'arrange pas les choses. C'est que la joie authentique, la joie qui vient de la Bonne Nouvelle de Noël est devenue bien rare. Alors, les télés, les radios, la famille et les amis même peuvent bien nous dire d'être joyeux: cela ne se décide pas!

Voilà pourquoi, quand Saint Paul dit "réjouissez-vous toujours", il s'empresse de rajouter "dans le Seigneur". Ca fait toute la différence. Vous vous souvenez peut-être de ce que l'ange a dit aux bergers : "ne craignez point, car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est Christ, le Seigneur" (Luc 2.10-11). Notre grande joie vient de la bonne nouvelle: de l'évangile, du fait que nous avons un Sauveur qui est Christ, le Seigneur.

Jésus est Seigneur parce qu'il est notre Sauveur. Un seigneur domine. Il peut le faire de diverses façons. Si vous avez un maître qui vous force à faire ce que vous ne voulez pas, vous ne serez jamais heureux. Mais un maître qui règne sur vous en vous sauvant de vos pires ennemis et en vous libérant de l'esclavage vous donnera la vraie joie. Et c'est exactement ce que Jésus fait.

Jésus est Dieu, de toute éternité. Il a pris chair humaine dans le sein de la Vierge Marie. Qu'est-ce que ça veut dire pour nous? Est-ce que le fait que Jésus soit Dieu vous fait peur? Après tout, si Jésus est Dieu, il a donné la Loi à Moïse, la Loi qui dévoile et accuse notre péché. Si Jésus est Dieu, cela veut aussi dire qu'il est le juge des hommes et que tous devront lui rendre compte. Si Jésus est Dieu cela veut dire qu'il sait tout de vous, y compris ce que vous avez caché à tout le monde.

Si vous vivez encore dans l'esclavage du péché et sous la condamnation de la Loi, la proximité de Jésus a de quoi vous effrayer. Mais si vous connaissez Jésus pour ce qu'il est vraiment; la source de salut pour ceux qui se repentent et qui croient, alors l'avoir à vos côtés est la pensée la plus rassurante qui soit.
Comme le dit le prophète Esaïe, dans un passage que nous avons lu la semaine dernière:
Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu, parlez au cœur de Jérusalem et criez-lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée. (chap.40)

La raison pour laquelle nous pouvons bannir l'anxiété est que Jésus, notre Sauveur est proche. Il est venu à Noël comme un nouveau-né porté par une humble vierge. Il est venu dans l'humilité. Il vient aujourd'hui dans l'Evangile et les sacrements. IL vient vers tous ceux qui se tournent vers lui d'un cœur sincère. Il vient avec grâce et compassion. Il reviendra juger les vivants et les morts, et si nous le connaissons, nous n'avons rien à craindre de ce jugement final.

Dans notre texte, Paul nous dit que nous devons nous réjouir parce que le Seigneur est proche. Christ revient bientôt, et cette nouvelle, loin de nous effrayer, met la paix dans nos âmes.
Jésus est venu et grâce à lui nous pouvons connaître Dieu. Nul ne vient au Père que par moi à dit le Christ. Si nous essayons de savoir qui est Dieu sans passer par Jésus, nous sommes comme des aveugles qui essaient de trouver une aiguille dans une botte de foin par une nuit sans lune. Vous ne pourriez pas être sûr que Dieu vous aime, qu'il est un Dieu de grâce, si Jésus n'était pas venu.
Jésus reviendra pour le grand jugement; cependant, il n'est pas venu pour nous accuser mais pour nous sauver. En fait, Jésus ne vous demande rien. Il vous a déjà tout donné! Jésus est venu nous aimer et par cet amour nous pouvons échapper à la condamnation qui pèse sur nous.
Réjouissez-vous dans le Seigneur. Réjouissez-vous en Jésus-Christ. Si vous avez Jésus, vous avez toujours une raison de vous réjouir. Si vous n'avez pas reçu le pardon de vos fautes, vous n'avez aucune raison de vous réjouir vraiment. Si vous placez votre confiance dans vos "bonnes œuvres", dans le fait que vous n'êtes pas trop mal après tout, vous n'avez aucune raison de vous réjouir vraiment.
La vraie joie ne vient qu'avec la vraie foi, et la vraie foi ne vient qu'avec le vrai Evangile qui nous révèle le vrai Dieu! Voilà pourquoi nous venons dans cette église: pour entendre la parole du vrai Dieu: ce Dieu qui s'est incarné en la Vierge Marie, dont le corps a été cloué sur une croix pour notre salut. Nous pouvons nous réjouir dans ce Dieu-là!
Frères et sœurs, alors que nous célébrons le dernier dimanche de l'Avent, je vous invite à entrer vraiment dans la saison de Noël.
La vraie joie de Noël, ce n'est pas dépenser sans compter comme voudrait nous le faire croire la société marchande qui salit tout ce qu'elle touche.
La vraie lumière de Noël, ce n'est pas celle qui couvre nos villes et nos centres commerciaux.
La vraie joie et la vraie lumière de Noël, c'est Jésus qui nous les donne, car il est le Sauveur que dieu nous a envoyé. Alors accueillons-le comme l'ont fait les bergers auxquels l'ange a parlé. Accueillons celui qui nous montre que Dieu nous a fait grâce, à nous pauvres pécheurs indignes de son amour. Repentons-nous. Croyons au Fils de Dieu. Réjouissons-nous et entrons dans la paix que Dieu nous donne. Oui, la paix, car si Dieu a donné son Fils pour nous, nous pouvons êtres sûrs de sa fidélité envers nous.


Voilà pourquoi Paul peut dire; ne vous inquiétez de rien mais priez.
Prier, ce n'est pas un grand exercice mystique. C'est simplement parler à Dieu, avec la certitude qu'il nous entend et qu'il veut prendre soin de nous. Il connaît nos besoins mieux que nous-mêmes.
Et il veut nous donner la paix, une paix qui surpasse toute intelligence, parce qu'elle trouve sa source dans l'incroyable amour de Dieu envers nous. C'est une vraie paix. La paix avec Dieu, la paix avec nous-mêmes et les autres, la paix que nul autre que Dieu ne peut donner. Elle est à vous, frères et sœurs, elle est à vous en Jésus-Christ. Alors, réjouissez-vous dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous!

dimanche 13 décembre 2009

Santa Lucia: luthérienne...et européenne





Aujourd'hui 13 décembre, les églises luthériennes scandinaves célèbrent la Sainte Lucie. Lucie était une chrétienne italienne, martyre de la foi sous Dioclétien aux alentours de 300 ap.JC.

Son culte s'est répandu au cours du Moyen-Age et, même si la Réforme a aboli le culte des saints, la célébration de sa fête s'est maintenue dans l'Europe du Nord luthérienne. C'est en Suède que la fête prend le plus d'importance, mais elle est aussi célébrée au Danemark (avec un caractère religieux marqué), en Norvège en Finlande et par les nombreux descendants de l'émigration scandinave aux Etats-Unis.


Chaque 13 décembre en Suède, chaque ville élit sa Lucia, portant une couronne de bougies, et ses demoiselles d'honneur; comme elle vêtues de blanc avec une étole rouge.
Les garçons ne sont pas en reste et peuvent accompagner leurs amies, notamment en jouant le rôle de stjärngossar, portant un chapeau pointu et étoilé. Les Lucia et leur suite se rendent ensuite dans les lieux publics, les églises et les maisons de retraite pour chanter des cantiques et distribuer des gâteaux.

Le chant le plus connu de cette fête est le Sankta Lucia, dont l'air est d'origine napolitaine. C'est que le culte de Sainte Lucie reste vivace dans certaines d'Europe méridionale et catholique (Sicile, Corse, Croatie...). D'une certaine façon, la Sainte Lucie unit donc un peu toute l'Europe.

Le maintien de cette célébration est sans doute dû au fait que la symbolique de la Sainte Lucie épouse bien la date du 13 décembre, ancienne date du Solstice d'hiver dans le calendrier julien. La Sainte Lucie est une fête de la lumière, de la victoire sur les ténèbres. Située au coeur de l'Avent, Elle nous rappelle que Jésus est la lumière qui est venue dans le monde!



Matthieu 11.2-6 (3ème dimanche de l'Avent)

Saint Jean-Baptiste
icône grecque



Mat 11:2 Jean, ayant entendu parler dans sa prison des oeuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples:
Mat 11:3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre?
Mat 11:4 Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
Mat 11:5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Mat 11:6 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!




Chers frères et sœurs,

Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez:
Mat 11:5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Mat 11:6 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!

C'est ainsi que Jésus répond aux disciples de Jean-Baptiste qui sont venus de la part de leur maître lui poser la question: "es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?"
Et c'est, je crois, une très bonne question à poser en cette saison de l'Avent. Que se passe-t'il? Jean est le cousin de Jésus, à peine plus âgé que lui. Jean a agi comme un prophète du Seigneur, prêchant la repentance, annonçant l'arrivée proche du Messie. Incapable de se taire lorsqu'il s'agissait de dénoncer les péchés du roi, Jean-Baptiste a été emprisonné. Et c'est du fond de sa prison, alors qu'il n'est plus qu'un homme en sursis qu'il adresse à Jésus cette question: est-ce que oui ou non tu es bien le Messie comme je l'ai moi-même annoncé?
Difficile de savoir ce qui se passe à ce moment-là. Jean commence t'il à flancher, à douter sous le poids de la captivité? Veut-il s'assurer qu'après sa mort qu'il devine prochaine ses disciples rejoindront Jésus? Les deux thèses (et d'autres) ont été évoquées. De toute façon, l'essentiel est ailleurs pour Jean et ses disciples: oui ou non Jésus est-il bien celui qu'ils attendaient?

Nous aussi, nous avons nos questions. Nous nous interrogeons sur le sens de notre vie, sur les valeurs qui doivent la fonder. Et, si nous sommes en recherche spirituelle, il est probable que Jésus ne tardera pas à pointer à l'horizon. Mais qui est Jésus? Qu'a-t-il à voir avec ma vie d'ici et de maintenant?
Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre? A cette question, Jésus ne répond pas directement. Il ne dit pas: oui, je suis bien celui qui doit venir. Non, Jésus pointe vers deux choses: allez rapportez à Jean ce que vous entendez et voyez. Et il leur donne une liste des choses qu'il lui ont vu accomplir:
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Ce qui est frappant dans cette liste, c'est qu'elle va du plus simple au plus compliqué, même s'il est question de miracles. Je m'explique: Jésus a guéri toutes sortes de maladies. Il a même fait revenir des morts à la vie. Mais, dans sa réponse, nous voyons que ce à quoi il accorde le plus d'importance, c'est d'apporter la Bonne Nouvelle du pardon et du salut. En d'autres termes, pour Jésus, prêcher le pardon des péchés était le point fondamental de sa vie et de son message. C'était vrai alors, et cela continue à l'être aujourd'hui.

Mais cela peut être pour beaucoup une occasion de chute. Pourquoi? Comment l'annonce d'une si bonne nouvelle peut-elle devenir quelque chose de négatif? Et, surtout, qu'est-ce que tout ça a à a voir avec l'Avent? Cela a tout à voir avec l'Avent, car ce texte nous permet de voir pourquoi Jésus est venu parmi nous.
Durant son ministère, Jésus a choqué beaucoup de gens quand il a dit qu'il devait souffrir et mourir sur une croix pour le salut du monde. Beaucoup ont cessé de le suivre et se sont tournés vers des Messies plus commodes et plus aptes à répondre à leurs aspirations.

Ce qu'ils cherchaient, c'était un roi, un chef de rébellion contre les Romains, ou bien encore une sorte de magicien qui pouvait les nourrir. Mais quand Jésus a commencé à parler de pardon des fautes, par la grâce de Dieu, beaucoup n'ont plus été interessés du tout. Comme l'a dit Saint Paul, la prédication de la Croix est un scandale pour les Juifs et un folie pour les Grecs (ce qui, au passage, prouve que l'histoire de Jésus est vraie: si les disciples avaient cherché à créer une secte de plus, ils auraient pris une histoire autrement plus attractive!).

Tout ça est encore vrai aujourd'hui. On veut encore entendre parler de Jésus comme d'un admirable maître spirituel (et encore!) mais pas plus. On veut bien passer à l'église pour les mariages et les enterrements mais le plus souvent par tradition, sans désir de rencontrer Jésus, le Fils de Dieu vivant.
Rappelez-vous de notre lecture en Esaïe, qui est une prophétie du ministère de Jean-Baptiste:
Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Parlez au cœur de Jérusalem, et criez lui que sa servitude est finie, que son iniquité est expiée. (Es 40.1-2).
Ceci, mes amis, est le message de Noël: Dieu nous donne un Sauveur, que Jean-Baptiste a annoncé.
Comme les dit Esaïe un peu plus loin Elève ta voix, ne crains point, dis aux villes de Juda: voici votre Dieu.

Comme ce message est différent de ce que nous cherchons naturellement. Jésus nous donne ce dont nous avons besoin, pas ce que nous voulons. Souvent, nous nous approchons du Seigneur pour lui demander de nous aider dans nos problèmes de famille, de solitude, de travail, de santé, d'argent. Je ne suis pas en train de vous dire que Jésus ne s'intéresse pas à ces problèmes, à vos problèmes, bien au contraire!
Mais ce qu'il faut dire, c'est que Jésus vise plus haut, qu'il voit au-delà. Jésus n'est pas venu sur terre pour que vous soyez beau, riche, fort, intelligent et tout le reste. Il est venu vous relever d'entre les morts. IL est venu vous guérir de la terrible maladie du péché. Il est venu se donner complètement à vous. Il est venu pour faire de vous des fils et des filles de Dieu!

Et aujourd'hui, qu'est-ce que nous entendons et voyons? Un Jésus bien commode qui est là pour vous rendre heureux? Pour lequel c'est OK de pécher? Ou est-ce que vous entendez et voyez le vrai Jésus, le Jésus dont vous avez besoin? Est-ce que vous entendez et voyez le Jésus qui dit que seul son sang peut vous purifier? Est-ce que vous entendez et voyez le Jésus né dans la crèche, cloué sur la Croix, absent de la tombe vide? Entendez-vous et voyez-vous le Jésus qui vous pardonne et vous donne son corps et son sang dans le pain et le vin consacrés?

Voilà pourquoi Jésus dit aux disciples de Jean "heureux celui pour lequel je ne serai pas une occasion de chute". Jésus ne vous donne pas ce dont vous avez envie mais ce dont vous avez besoin. Il vous donne son corps et son sang que vous pouvez voir, il vous donne la prédication de son Eglise que vous pouvez entendre. Bénis êtes-vous si vous n'êtes pas offensés que Jésus se serve d'élément aussi communs que du pain et du vin et de serviteurs si limités que votre pauvre pasteur.

Alors réjouissez-vous, soyez heureux! Jésus est venu et il reviendra. IL nous a prouvé son amour sur la Croix, et nous pouvons donc être sûrs de sa fidélité, à travers les circonstances de notre vie. Tel est le message de l'Avent!



dimanche 6 décembre 2009

Luc 21.25-33 (2ème Avent)

21:25 Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l'angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots,
21:26 les hommes rendant l'âme de terreur dans l'attente de ce qui surviendra pour la terre; car les puissances des cieux seront ébranlées.

21:27 Alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire.
21:28 Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.
21:29 Et il leur dit une comparaison: Voyez le figuier, et tous les arbres.
21:30 Dès qu'ils ont poussé, vous connaissez de vous-mêmes, en regardant, que déjà l'été est proche.
21:31 De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche.

21:32 Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive.
21:33 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.


Chers frères et soeurs,


Vous l'avez sans doute remarqué, j'ai apporté ce matin des cierges neufs pour orner l'autel de notre temple. Ils viennent de Poitiers, de la maison Guedon, qui est en fait une des plus anciennes ciergeries de France.
Cela fait 735 ans que dans le local de la Rue de la Cathédrale on fabrique des cierges et des bougies selon des méthodes qui n'on sans doute pas beaucoup varié depuis l'Empire romain.
Voilà une stabilité impressionnante, surtout si on la compare à la rapidité des changements qui nous affectent tous. De nos jours, tout évolue à une vitesse étonnante. Achetez un ordinateur: 6 mois après, il est déjà "obsolète". Beaucoup plus profondément, notre pays a subi des bouleversements incroyables. Le vieux fonds rural et paysan sur lequel la France était fondé? Il n'en reste presque plus rien! Les valeurs autrefois partagées par tous? Abandonnées et tournées en ridicule, alors que des comportements autrefois unanimement condamnés sont promus par les médias qui font gober ce qu'ils veulent au bon peuple (qui en redemande). Et encore, je ne parle pas des atteintes à l'environnement qui font peser des menaces terribles sur nos équilibres vitaux!


Et bien, tous ces bouleversements si rapides ne sont rien face à ce que Jésus nous décrit aujourd'hui: des signes dans le soleil, la lune et les étoiles, une mer en furie, une terre qui s'ébranle. On se croirait dans une bande-annonce pour un film-catastrophe! Et, en effet, notre texte est ce qu'on appelle une "petite apocalypse". Si nous faisons attention, nous nous rendons compte que Jésus annonce ici la destruction du Temple de Jérusalem et la fin de l'alliance judaïque. C'est la fin d'un monde, qui préfigure la fin du monde, lorsque Jésus reviendra.
Nous devons accepter que le monde que nous connaissons est transitoire, appelé à disparaître. Mais les paroles de Jésus, elles, ne passeront pas.
Les paroles de Jésus, ce sont avant tout des paroles de pardon. Au paralytique qu'on lui amène un jour, Jésus dit "tes péchés te sont pardonnés". Cela provoque la colère de ses ennemis Pharisiens qui disent "qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul?". Et c'est bien justement ce que Jésus veut dire: il peut pardonner nos fautes, nous purifier. Les Pharisiens croyaient mériter la faveur de Dieu par leurs bonnes œuvres. Jésus, lui, dit "Moi, le Fils de Dieu, j'ai revêtu la chair d'un homme comme toi. J'ai payé pour tes péchés à ta place sur la Croix. Crois-en moi et tu vivras éternellement".
Jésus est venu apporter cette parole de pardon. Allons-nous la recevoir ou non? Allons-nous la mépriser, en disant que nous n'avons pas de péché ou en essayant de faire notre salut par nous-mêmes? Ou bien au contraire, allons-nous faire des paroles de Jésus le rocher sur lequel nous pourrons bâtir nos vies?

Les paroles de Jésus, nous le retrouvons dans la Bible. La Bible est la Parole de Dieu. Bien sûr, elle a été écrite par des hommes, mais l'apôtre Pierre nous dit dans sa deuxième épître que c'est "poussés par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu" (1.21).
Frères et sœurs, prenons-nous la Bible suffisamment au sérieux? Réalisons-nous toujours que les commandements et les promesses qu'elle contient viennent du Seigneur?
C'est une question importante, car depuis trop longtemps, au sein même de l'Eglise, nombreux sont ceux qui nient l'autorité de la Bible. C'est le cas quand la tradition humaine est mise sur le même plan que l'Ecriture.
C'est le cas lorsque le rationalisme et une fausse science se permettent du juger la Parole de Dieu et d'en tordre le sens. L'histoire prouve que toutes les églises qui se sont engagées sur cette voie ont sombré dans l'erreur et l'apostasie. Pourquoi? Parce qu'il n'est pas donné à l'homme de se mettre au dessus de la Parole de Dieu.

Et cette Parole de Dieu, elle est active. Elle agit quand elle est lue ou entendue dans la prédication de l'Eglise. Dans sa Parole, Dieu se révèle, il nous appelle! Le texte de Romains que nous avons lu ce matin dit 'tout ce qui a été écrit d'avance l'a été pour notre instruction afin que, par la persévérance et par le réconfort que donnent les Ecritures, nous possédions l'espérance." (15.4). La Bible a donc été écrite pour nous donner la persévérance, le réconfort et l'espérance.
Ce sont là des choses précieuses, et encore plus pour les cœurs lourds ou blessés par les sales coups qu'on peut recevoir dans une vie!
La persévérance, le réconfort et l'espérance. Comment la Bible peut-elle nous donner tout cela? Parce que la Bible, toute la Bible, y compris l'Ancien Testament n'a qu'un seul grand thème, un seul grand sujet: Jésus-Christ!
Jésus-Christ qui, comme le lui a dit Pierre, a les paroles de la vie éternelle. Alors que tout change, que les épreuves et les deuils nous frappent, que l'inquiétude du lendemain nous étreint, quelle merveilleuse assurance de savoir en entendant Jésus que Dieu nous aime, qu'il est avec nous et qu'il pardonne leurs péchés à tous ceux qui se repentent et qui croient!

Voilà frères et sœurs, ce que nous avons besoin d'entendre! Je ne sais pas ce que sera notre vie demain, mais je sais que nous aurons besoin de Christ.
Alors soyons fidèles à la prédication de l'Evangile. Lisons la Bible, chaque jour, comme support à la prière. Mais ne la lisons pas pour paraître pieux ou intelligent: vous ne mangez pas parce que vous voulez avoir l'air d'un gourmet ou d'un diététicien, n'est-ce-pas? Vous mangez parce que vous avez besoin d'aliments pour vivre.
Et bien, avec la Bible, c'est la même chose. Nous devons la lire avec comme seul désir dans nos cœurs d'y reconnaître la voix de Christ, notre Sauveur et notre Dieu.

Si ce n'est pas le cas, nous prenons le risque de lire la Bible comme la faisaient les Pharisiens auxquels Jésus a dit

Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet (Jean 5.29).

Vous pouvez trouver les paroles du salut dans la Bible parce qu'elle rend témoignage à Jésus qui est la source du salut. Vous pouvez trouver quel chemin prendre et la vérité dans la Bible parce qu'elle rend témoignage à Jésus, qui est le chemin, la vérité et la vie. Voilà pourquoi la Bible peut nous donner la persévérance, le réconfort et l'espérance!

Et ces trois choses, contrairement à notre monde qui passe, sont permanentes, données à tous ceux qui se tournent vers Jésus-Christ, et qui écoutent avec foi ses paroles "Crois en moi".