Chers amis, un problème technique ne nous permet pas de placer sur notre blog la prédication du dimanche 3 novembre. Veuillez nous en excuser.
“Il a plu à l’Éternel de le briser par la souffrance;
après s’être livré en sacrifice de culpabilité,
il verra une descendance et prolongera ses jours,
et la volonté de l’Éternel s’effectuera par lui.”
(Ésaïe 53:10)
La Bible nous enseigne une leçon étonnante à propos des mots “fort”
et “faible”. Cette leçon ne correspond pas aux attentes humaines. En
effet, lorsque nous entendons le mot “fort”, nous pensons à une personne
musclée, à quelqu’un qui est capable de résister aux attaques. D’un
autre côté, le mot “faible” nous fait penser à quelqu’un que l’on peut
facilement renverser.
La Bible change cette perception. Ce que nous pensons être fort peut,
en réalité, être faible et ce que nous voyons comme un signe de
faiblesse peut, en fait, être une preuve de force. Considérons les mots
de Paul en 2 Corinthiens 12:10: “En effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.” Ailleurs, Paul parle du message de la croix et il écrit que “la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.” (1 Cor. 1:25).
Ne nous y trompons pas, notre Seigneur est puissant. Nous connaissons
sa puissance et la façon dont il s’oppose à l’ennemi. Pensez au chant
que le peuple chantait lors du passage de la mer Rouge: “Ta droite, ô Éternel, est magnifiée par sa vigueur; ta droite, ô Éternel, a écrasé l’ennemi.” (Exode 15:6). En Ésaïe 52 aussi, nous voyons le bras puissant de Dieu: “L’Éternel
découvre le bras de sa sainteté aux yeux de toutes les nations et
toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu.”
(v. 10). Quel langage! Le Seigneur montre ses muscles. Il remonte ses
manches pour montrer sa force et toutes les nations la verront!
Mais cela se produira d’une façon totalement inattendue. C’est pourquoi Ésaïe 53 commence avec cette question: “Qui a cru à ce qui nous était annoncé?”
(v. 1). Qui croit que le bras de Dieu est révélé de cette façon? Cela
défie toute attente humaine. En effet, comment Dieu montre-t-il sa
puissance? En envoyant son serviteur, décrit dans ce chapitre.
Lorsque nous lisons cette description, nous ne pensons pas à un bras
puissant. Ce serviteur n’était pas quelqu’un qui imposait le respect de
par son physique ou sa force. Il n’avait pas de beauté ou de majesté
particulière. Il a même été méprisé et rejeté par les hommes. Il a été
accablé, affligé et retranché de la terre des vivants. Qui penserait que
le Seigneur montre son bras et sa puissance en un tel serviteur?
De plus, ce n’est pas un accident, comme si le Seigneur avait voulu
faire autrement, mais que tout s’était finalement passé de cette façon.
Non, nous lisons que c’était la volonté de Dieu. C’était sa volonté de
l’écraser et de le faire souffrir.
Pour l’oeil et l’oreille humains, c’est là une démonstration
inattendue de puissance, mais, en réalité, il s’agit d’une preuve de la
puissance de Dieu. En effet, ces paroles démontrent la profondeur de la
rédemption de Dieu. Il était prêt à ce que son Fils unique soit écrasé.
Le même bras qui avait détruit le pharaon et son armée allait maintenant
écraser notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu exécute sa volonté dans une
sagesse parfaite et nous voyons la puissance rédemptrice de Dieu dans ce
serviteur. Car le Seigneur a fait de son serviteur un sacrifice de
culpabilité.
Le travail du serviteur est décrit ici en termes de service du
temple. À travers son sacrifice de culpabilité, le Seigneur montre à son
peuple qu’ils sont des pécheurs et que leurs péchés les rendent
coupables. Cette culpabilité a un prix. Alors, ce serviteur s’est offert
en sacrifice de culpabilité et, ayant accompli ce sacrifice une fois
pour toutes, il a délivré le peuple de Dieu de toute sa culpabilité.
Quelle démonstration de force!
Pourquoi a-t-il fait cela? Pour nous racheter. Voilà jusqu’où il
était prêt à aller! C’est plus que tous les signes et les miracles en
Égypte, plus que les actions de Dieu chantées par Israël sur les bords
de la mer Rouge. Le serviteur de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, a
été écrasé pour nos fautes en tant que notre sacrifice de culpabilité.
Qui penserait qu’un homme cloué à une croix est fort? Pourtant, si
vous voulez voir la puissance de notre Dieu, regardez à la croix: “La faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes”. En cela, il bouleverse mon univers et, en lui, ma culpabilité est disparue. Avec l’apôtre je peux dire: “Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort.” Car je peux me reposer sur la puissance de sa grâce. Quelle puissance! Quel bras!
D.G.J. Agema, pasteur
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